Une des raisons pour lesquelles j’ai délaissé les courses de ville pour me mettre au trail, c’est parce que je n’aimais pas les gens. Si, ensuite, je suis passé du trail à l’ultra, c’est entre autres parce que je n’aime vraiment, mais alors vraiment pas les gens. Car aussi étonnant que ça puisse paraître, on trouve autant de crétins chez les ultras traileurs que dans la vie quotidienne ; la seule différence, c’est qu’ils sont dans le déni (il suffit de voir à quel point leur petit ego fragile les pousse à chouiner quand on les trolle un peu sur le fait qu’on peut faire du trail à Paris ; c’est vraiment délicieux).
Alors forcément, l’expérience d’entrée dans le sas de départ pour l’écotrail de Paris n’a pas été des plus réjouissantes. Comme expliqué, avec les blaireaux qui poussaient, on s’est retrouvé dans un mouvement de foule et c’était impossible de gérer quoi que ce soit.
écotrail de paris – Alors, on va déjà passer sur ce que j’ai pu lire ici et là, à savoir mettre ça sur le dos de l’organisation.
écotrail de paris
Franchement ; est-ce que l’organisation de l’Ecotrail doit être responsable de la bêtise des gens ?
Soyons sérieux deux minutes.
Car oui, c’est uniquement l’idiotie des coureurs qui est responsable ici. Parce que honnêtement, pousser comme un sanglier pour gagner cinq minutes (oui, les départs s’enchaînaient toutes les cinq minutes ; quelle éternité !), ça va vraiment changer la vie… Ce n’est pas comme si la puce se déclenchait uniquement au moment où on passe la ligne de départ… Oh wait !
Et parmi ces champions, je ne m’attendais pas à en trouver, mais il y en a eu ! On a eu droit à la crème de la crème, à savoir des mecs avec des bâtons !
Alors déjà, partir sur l’Ecotrail de Paris avec des bâtons, ça a à peu près la même utilité que Jacques Leborgne (le mec est tellement inutile que personne ne sait qui c’est). J’essaie de trouver les mots sans paraître ni trop sarcastique, ni trop condescendant, et croyez moi, c’est pas facile ! Et parmi ce beau gâteau de vainqueurs, on a la cerise, à savoir les mecs qui utilisaient leurs bâtons dès le départ, avant même d’entrer dans le sas ! Mais zut, si vous avez étudié un minimum le parcours, vous vous seriez doutés que c’était absolument sans intérêt, non ?
Franchement, j’espère qu’un pied énervé a marché sur un bâton et a réussi à le déformer, car à ce niveau, on est dans du consumérisme pathologique (qui a dit pléonasme ?)
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Crédit photo : utrail