Pour mieux comprendre les passions et les tensions autour du trail, nous sommes allés faire un micro-trottoir au Bois de Boulogne. De l’adepte de l’effort acharné au sceptique du sentier boueux, découvrez les avis variés des coureurs du dimanche (et du samedi aussi, parce que, apparemment, ils aiment ça).
Le trail
POUR le trail
Paulette, de Tarbes : “Le trail, c’est un moment de liberté totale. Entre les crampes et les ampoules, je ressens un bonheur que je ne retrouve que dans mon club de bridge… Mais rien n’égale l’émotion d’apercevoir Chamonix au détour d’un virage !”
Stanislas, de Mâcon : “Courir 50 kilomètres dans la boue m’a fait perdre 5 kilos”
Esther, de Tours : “Le trail, c’est l’aventure. La dernière fois, j’ai fait un ravitaillement complet en abricots secs, au point qu’on a dû me sortir de là au brancard. Ça reste un de mes meilleurs souvenirs.”
Josiane, de Poissy : « Le trail, c’est le seul sport où une ampoule peut te transformer en guerrier. Sérieux, la douleur, c’est ma motivation ! Et puis, voir les autres galérer dans la boue, surtout à Annecy, ça n’a pas de prix. »
Hervé, de Montrouge : « Moi, je suis un puriste : toujours en première ligne au départ, quitte à bloquer ceux derrière. C’est leur problème, je suis là pour mon moment de gloire. Et je veux que ma cheville survive jusqu’au premier ravito, c’est déjà pas mal ! »
Désirée, de Montargis : « Franchement, les ravitaillements, c’est le point fort ! Rien que pour ça, ça vaut le coup de se lever. Bon, parfois, ça sent bizarre… surtout quand on se bat pour la dernière poignée de chips au milieu de la foule de l’UT4M à Grenoble. »
CONTRE le trail
Titouan, de Ploërmel : “Le trail, c’est un peu comme un marathon où tout le monde traîne, mange des pâtes de fruits sans avancer, et finit par se fatiguer des autres autour de soi.”
Marguerite, de Montélimar : “J’ai tenté de pousser un concurrent dans le ravin pour avancer plus vite. Il s’est agrippé à mon sac, on a roulé ensemble sur 10 mètres. Expérience traumatisante, 4/10.”
Djibril, de Saint-Tropez : “Le trail, c’est la deuxième activité la moins agréable à pratiquer dans la boue après le paintball. Et encore, au paintball, au moins, personne ne râle quand tu leur coupes la route.”
Georgette, de Corbeil-Essonnes : « Le trail, c’est sympa jusqu’à ce que ta cheville décide de faire de l’origami en plein parcours. Et puis, qui veut sentir les odeurs douteuses des ravitaillements ? Moi, non merci, même sur les parcours de montagne comme à Chamonix. »
Mamoudou, de Choisy-le-Roi : « À chaque trail, c’est pareil : des gens qui s’obstinent à marcher dès le premier kilomètre et bloquent tout le monde. Et le pire, c’est qu’ils râlent quand le chrono leur annonce un retard. Franchement, ça vaut pas le pédiluve. »
Marguerite, de Pierrefitte-sur-Seine : « Moi, j’ai testé le trail une fois, et ce sera la dernière. Les gars qui grognent parce que leur montre n’a pas enregistré leur exploit ou qui pensent qu’un pet, c’est juste un pet… non merci, je préfère rester chez moi. »
Entre fascination et réticence, le trail attire les audacieux et repousse les sensibles. Que vous soyez fan de boue ou fervent défenseur du canapé, une chose est sûre : le trail ne laisse personne indifférent.
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