C‘est une première dans l’histoire de l’EcoTrail de Paris. Face à des prévisions météorologiques dantesques – rafales de vent atteignant 55 km/h et pluies abondantes – l’organisation a décidé d’autoriser exceptionnellement l’usage des bâtons de trail. Une décision qui ne manque pas de faire réagir. Notre article est évidemment un goratrail.
Ecotrail Paris, sécurité ou aveu de faiblesse ?
Jusqu’ici interdits pour éviter que les coureurs ne s’emmêlent les uns dans les autres en plein Paris, les bâtons seront cette fois acceptés afin de prévenir les chutes sur un parcours devenu imprévisible. Une mesure qui divise :
👉 Les organisateurs justifient ce choix par des raisons de sécurité.
👉 Certains traileurs dénoncent un avantage accordé aux spécialistes de la montagne, au détriment des coureurs rapides.
👉 Les riverains du Bois de Boulogne s’inquiètent de voir des centaines de participants brandir leurs bâtons comme des lances médiévales en pleine tempête.
Crampons obligatoires
Autre nouveauté surprenante dans la liste du matériel recommandé : les crampons amovibles ! Face aux risques de glissades sur des sentiers détrempés et des pavés rendus aussi traîtres qu’une patinoire, l’organisation conseille désormais aux coureurs d’équiper leurs chaussures.
D’aucuns murmurent que cette mesure a été inspirée par des habitués de la Montagn’Hard, convaincus qu’un trail sans verglas n’est qu’un jogging du dimanche.
La Tour Eiffel sous l’orage : un final hollywoodien
Point d’orgue de cette édition, l’arrivée au premier étage de la Tour Eiffel promet une scène d’anthologie : coureurs ruisselants, battus par le vent, gravissant des marches rendues glissantes par la pluie battante. L’image s’annonce digne d’un blockbuster catastrophe.
Quels coureurs seront avantagés par cette autorisation des bâtons ?
L’autorisation des bâtons de trail bouleverse totalement la dynamique de course. Habituellement, l’EcoTrail de Paris favorise les coureurs rapides, ceux qui excellent sur les parcours roulants et les chemins stabilisés. Mais avec l’introduction des bâtons, la donne change, et ce sont les spécialistes des formats montagneux qui pourraient tirer leur épingle du jeu.
Des montagnards avantagés par l’expérience du terrain
Les traileurs habitués aux longues ascensions techniques et aux descentes engagées ont une meilleure maîtrise des bâtons. Pour eux, cet outil fait partie intégrante de leur stratégie de course. Ils savent comment les utiliser efficacement pour économiser leurs jambes en montée, mais aussi pour stabiliser leurs appuis en descente sur terrain glissant.
Des athlètes comme Emmanuel Gault, Andreu Simon Aymerich ou encore Vincent Viet, qui ont déjà brillé sur des courses vallonnées comme les Templiers ou la SaintéLyon, pourraient être avantagés. Leur expérience sur des sentiers boueux, combinée à leur habitude d’utiliser les bâtons, leur permettra de mieux gérer les conditions météorologiques difficiles.
Les coureurs rapides pénalisés ?
À l’inverse, les coureurs plus orientés sur la vitesse pure, habitués aux courses roulantes et aux formats « semi-urbains », risquent de voir leur avantage s’effriter. Sur un parcours comme l’EcoTrail, où l’efficacité de foulée et la capacité à maintenir une vitesse constante sont habituellement les clés du succès, l’introduction des bâtons peut perturber leur rythme.
Des profils comme Guillaume Tiphène ou Loïc Rolland, qui excellent sur des terrains plus secs et rapides, pourraient être moins à l’aise avec cet équipement, qu’ils utilisent rarement dans leur préparation. De plus, les bâtons impliquent une gestuelle et une dépense énergétique supplémentaires qui peuvent ralentir les coureurs non habitués.
un EcoTrail 2025 plus technique que prévu
Loin d’être un simple détail logistique, l’autorisation des bâtons modifie profondément la dynamique de course. Alors que l’EcoTrail a toujours été considéré comme un trail « accessible », cette édition 2025 s’annonce plus exigeante, où la maîtrise des bâtons et l’expérience des terrains instables pourraient faire la différence.
Les coureurs issus du trail de montagne pourraient donc prendre un sérieux avantage sur ceux venant du milieu du marathon-trail, habituellement à l’aise sur ce type de format. Avec des conditions météorologiques chaotiques et un parcours transformé par la boue et le vent, l’EcoTrail de Paris 2025 pourrait bien se révéler comme l’édition la plus éprouvante de son histoire.
D’ici là, reste à voir si la météo tiendra ses promesses. Une chose est sûre : cette édition 2025 de l’EcoTrail de Paris pourrait bien faire taire ceux qui l’accusent d’être un simple footing urbain. Cette année, il faudra être aussi solide qu’un ultra-traileur pour en venir à bout.
Cet article est un goratrail (inspiré par legorafi), les batons ne seront bien sûr – à notre connaissance pas autorisés – et la météo peut encore changer.
L’image d’illustration a été générée par IA.
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