L’annonce a fait trembler les pierriers ce matin : le ministère des Sports envisage d’interdire les descentes jugées « trop techniques » dans les compétitions de trail. Objectif affiché : protéger les coureurs d’eux-mêmes.
descentes trop techniques en trail
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« Trop c’est trop », a déclaré ce matin le ministre des Sports, Michel Parquet, en conférence de presse exceptionnelle au sommet du col du Bonhomme, flanqué de deux gendarmes et d’un ostéopathe en pré-retraite.
« Quand je vois des images de gens qui dévalent des sentiers à 25% avec des bâtons en l’air, les chevilles dans le vide et des cailloux qui roulent sous leurs pieds… J’appelle ça de la violence gratuite. Ce n’est pas du sport, c’est une chute encadrée. »
Des descentes remplacées par des navettes ?
Le ministère propose une refonte des parcours avec des descentes remplacées par des chemins carrossables, ou, lorsque le terrain est jugé trop accidenté, par des navettes 4×4 mises à disposition des coureurs entre deux points hauts.
« On ne peut pas à la fois promouvoir la santé et autoriser des descentes où 1 traileur sur 3 ressort avec un genou qui sonne », a complété le conseiller technique du ministre. « Ce n’est pas du trail, c’est Koh-Lanta sous Doliprane. »
Tollé dans le peloton
La réaction des organisateurs ne s’est pas fait attendre.
« Supprimer les descentes techniques, c’est supprimer l’âme du trail », s’insurge Ludovic Colonne, directeur du Trail des Quatorze Lacs et propriétaire de deux sentiers verticaux.
« On va finir par baliser des sentiers forestiers avec des aires de repos et des distributeurs de compotes. »
Certains coureurs tentent déjà de contourner la future législation :
« Je me suis inscrit à une course en Belgique. Là-bas, les descentes sont plates », confie un coureur anonyme depuis un refuge Wi-Fi.
Ce que dit le projet de loi
Le texte, encore à l’étude, prévoirait :
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L’interdiction des segments avec plus de 20 % de pente négative,
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L’obligation de mettre un filet de sécurité au-delà de 15 %,
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La création d’un nouveau label : Trail Bienveillant.
« Ce n’est pas la performance qui compte, c’est le confort articulaire », conclut Michel Parquet, qui envisage aussi d’interdire les cailloux « de type anguleux ».
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