Les Running Stones, petites mais puissantes, sont des “tickets” virtuels indispensables pour les traileurs souhaitant participer aux prestigieuses finales des UTMB World Series, notamment les courses UTMB, CCC et OCC lors du HOKA UTMB Mont-Blanc. Pour pouvoir être éligible au tirage au sort de ces épreuves, chaque traileur doit disposer d’au moins une Running Stone obtenue dans les 24 derniers mois. Ces pierres, non périssables et cumulables, augmentent les chances de tirage : plus un coureur en possède, plus il multiplie ses chances d’être sélectionné.
Comment collecter des Running Stones ?
⌚ Fenix 8 🔥
🔥⚡montre GPS Garmin ❤️⚡
La seule façon légitime de collecter des Running Stones est de terminer une course labellisée UTMB World Series dans l’une des quatre catégories phares : 20K, 50K, 100K ou 100M. Ces courses, réparties sur plus de 50 événements à travers le monde, attribuent entre 1 et 4 Running Stones en fonction de la distance et de la difficulté. Ainsi, les traileurs qui accumulent des finishs dans ces événements peuvent rapidement gonfler leur “stock” de pierres pour maximiser leurs chances de tirer un ticket gagnant pour le Mont-Blanc.
Un marché parallèle de Running Stones en train d’émerger ?
Avec la demande croissante pour les courses UTMB et un nombre de places limité, certains traileurs pourraient être tentés de contourner les méthodes d’acquisition officielles des Running Stones. Des échanges ou des ventes de pierres pourraient ainsi apparaître, rappelant les marchés parallèles déjà observés dans d’autres domaines. Cela pourrait sembler irréaliste, mais c’est tout à fait plausible : on a bien vu émerger un marché parallèle sur Strava, où des “jockeys” indonésiens sont payés pour courir à la place de leurs clients sur l’application.
Quels risques pour ceux qui achètent ou vendent des Running Stones ?
Acheter ou vendre des Running Stones sur un marché parallèle expose les coureurs à des risques juridiques et sportifs :
– Usurpation d’identité : Utiliser l’identité d’un autre traileur pour participer aux tirages peut être qualifié d’usurpation d’identité, même avec l’accord de la personne. En France, cette infraction est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.
– Escroquerie : Le fait de se procurer frauduleusement des Running Stones pour s’assurer une place sur les courses UTMB relève de l’escroquerie, un délit passible de cinq ans de prison et de 375 000 euros d’amende selon l’article 313-1 du Code pénal.
– Complicité : Le traileur qui accepte de vendre ou céder ses Running Stones peut être qualifié de complice et risque les mêmes sanctions.
Le marché parallèle des Running Stones pourrait sembler une option facile pour certains traileurs, mais les conséquences en termes de bannissement sportif et de sanctions pénales sont graves. La tentation de raccourcis peut être forte, surtout avec la pression croissante de performer, comme le montre le phénomène des “jockeys de Strava“. Cependant, choisir cette voie revient à risquer la réputation et l’intégrité qui sont au cœur du trail. Entre effort authentique et fraude, la frontière est mince, mais les risques, eux, sont bien réels.
Lire aussi
Lire encore
Lire tout
- Résultat tirage au sort : “Chui deg j’ai pas été pris à l’UTMB”
- L’UTMB a encore fait quelque chose de très intelligent
- Il avait raison : les pauvres ne pourront plus courir l’UTMB !
- Ne dites pas n’importe quoi au sujet des running stones de François d’Haene