Un climat de tension croissante règne en montagne entre les différents utilisateurs des sentiers. D’un côté, les traileurs et vététistes, fervents défenseurs de l’environnement et adeptes de sports en pleine nature, réclament un accès exclusif à ces espaces. De l’autre, les utilisateurs de 4×4, souvent liés à des activités professionnelles en montagne, défendent leur droit de circuler. Le débat, déjà bien ancré, a pris une nouvelle ampleur suite à un accident dramatique impliquant une traileuse célèbre, relançant ainsi le débat sur la cohabitation en montagne.
Le problème des 4×4 surdimensionnés sur les routes
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Les arguments des traileurs et vététistes
Pour les amateurs de trail et de VTT, la montagne représente un sanctuaire de liberté et de nature préservée. Ils estiment que la présence de véhicules motorisés, en particulier les 4×4, est non seulement nuisible à l’écosystème, mais aussi dangereuse pour les autres usagers des sentiers. L’accident récent, où une figure du trail a été percutée par un 4×4, est venu renforcer ces revendications. Les adeptes de ces disciplines rappellent que la pratique du trail et du vélo est, par essence, respectueuse de l’environnement et qu’elle ne nécessite pas l’aménagement ou l’accès motorisé aux sommets. Ils souhaitent que des mesures plus strictes soient prises pour réguler, voire interdire, les véhicules motorisés dans certaines zones de montagne.
Les 4×4, un outil indispensable pour certains
À l’opposé, les défenseurs de l’utilisation des 4×4 en montagne, souvent des travailleurs locaux comme les bergers ou les agriculteurs, affirment que ces véhicules sont essentiels à leur activité quotidienne. Ils soulignent que sans ces moyens de transport, certaines tâches seraient impossibles à accomplir, et que les 4×4 permettent de maintenir des services indispensables dans des zones difficiles d’accès. Pour eux, la montagne n’est pas réservée uniquement aux sportifs, mais est aussi un lieu de vie et de travail pour de nombreuses personnes. Ils regrettent la stigmatisation dont ils sont souvent victimes, rappelant que la majorité des accidents surviennent en raison de comportements isolés et irresponsables, et non de l’utilisation générale des 4×4.
Vers une cohabitation possible ?
Face à ces deux visions diamétralement opposées, la question de la cohabitation en montagne devient de plus en plus pressante. Les voix s’élèvent pour demander une meilleure régulation des usages, avec la mise en place de zones dédiées à chaque type d’activité. Si certaines voix prônent une interdiction pure et simple des véhicules motorisés dans les espaces naturels, d’autres insistent sur la nécessité de trouver un compromis qui permette à chacun d’accéder aux ressources de la montagne de manière sécurisée et respectueuse.
La situation actuelle montre qu’il devient urgent d’ouvrir un dialogue constructif entre les différents usagers de la montagne. Le but : garantir une cohabitation harmonieuse, qui respecte à la fois la nature et les activités humaines, tout en assurant la sécurité de tous.
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