Jessie Gladish : à peine sortie de l’enfer du Yukon Arctic Ultra, elle repart pour 563 km en Alaska !
Si terminer le Yukon Arctic Ultra est déjà un exploit en soi, enchaîner avec un autre ultra-marathon de 563 kilomètres seulement dix jours plus tard relève de l’extraordinaire. Pourtant, c’est bien ce que s’apprête à faire Jessie Gladish, une athlète habituée des défis extrêmes. Après avoir bouclé l’une des éditions les plus éprouvantes de la Yukon Arctic Ultra – où seulement 6 finishers sur 46 partants ont réussi à rallier l’arrivée – elle s’apprête à repartir pour l’Iditarod Trail Invitational, une autre course dantesque en Alaska.
Jessie Gladish – L’Iditarod Trail Invitational 2025 débutera le 23 février 2025 à 14h00 au lac Knik, en Alaska. Cette course extrême propose deux distances : 563 km (350 miles) jusqu’à McGrath et 1 609 km (1 000 miles) jusqu’à Nome.
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Jessie Gladish, une guerrière des glaces
Jessie Gladish n’en est pas à son premier exploit. Cette vétérane du froid a déjà affronté le Yukon Arctic Ultra dans trois disciplines différentes : à pied, en ski et en vélo d’hiver. Pourtant, même avec son expérience, elle a admis que cette édition 2025 a été particulièrement redoutable.
« Le parcours était un enchaînement incessant de montées et de descentes. C’était éprouvant, autant physiquement que mentalement », a-t-elle confié.
Mais au lieu de se reposer après cet effort titanesque, elle a choisi de se relancer immédiatement dans une autre course polaire ultra-exigeante : l’Iditarod Trail Invitational. Cette épreuve, qui suit une partie du célèbre parcours de la course de chiens de traîneau du même nom, impose aux athlètes de parcourir 563 kilomètres en autonomie complète dans les conditions extrêmes de l’Alaska.
Pourquoi un tel enchaînement ?
On pourrait se demander ce qui pousse Jessie Gladish à enchaîner deux courses aussi brutales avec si peu de récupération. Pour elle, il s’agit avant tout d’un mode de vie, d’une quête de dépassement permanent. L’endurance, la gestion de l’effort sur plusieurs jours et la capacité à survivre dans un environnement polaire sont des compétences qu’elle a affinées au fil des années. Elle semble également animée par un profond amour des territoires sauvages, où seule la nature impose son rythme.
Un corps et un mental d’acier
Enchaîner deux ultras polaires en si peu de temps nécessite une résilience exceptionnelle. Là où un coureur classique aurait besoin de plusieurs semaines pour récupérer après une épreuve aussi éprouvante que la Yukon Arctic Ultra, Jessie Gladish ne se laisse que dix jours de transition avant de repartir. Cela signifie aucune récupération complète, un corps encore marqué par la fatigue, et une capacité d’adaptation mentale hors norme.
Elle devra affronter des conditions similaires à celles du Yukon : températures glaciales, longues sections isolées, gestion de l’alimentation et du sommeil en pleine nature. Pour beaucoup, c’est une folie. Pour elle, c’est une aventure de plus.
Jusqu’où peut-elle aller ?
Jessie Gladish semble incarner l’ultra-endurance à son paroxysme. Enchaîner le Yukon Arctic Ultra et l’Iditarod Trail Invitational en moins de trois semaines est une performance exceptionnelle, qui demande autant de force mentale que physique. Reste à voir si son corps tiendra le choc et si elle pourra boucler ce défi insensé.
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