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Se mettre dans le rouge quand on court : les séances de fractionné sont-elles dangereuses pour la santé ?
Faut-il se mettre dans le rouge quand on court ?
VMA : quand s’arrêter et quand faut-il se faire mal à l’entrainement. La question se pose particulièrement pour les séances de VMA et de fractionné.
Se mettre dans le rouge pendant une séance de fractionné, se mettre dans le rouge quand on court
C’est normal d’en baver pendant une séance de fractionné
Quand on fait une séance de fractionné, que ce soit de la VMA ou du seuil, on sait qu’on est venu pour en baver. On sait que ça ne va pas être une partie de plaisir, qu’on va cracher nos poumons et que notre estomac va avoir envie de rendre les Chocapic du matin.
Le problème des néo-runners
Face à un tableau aussi peu reluisant, une question que beaucoup de néocoureurs vont se poser, une fois que les bonnes résolutions au nouvel an seront prises, sera de savoir s’il faut se mettre dans le rouge. Malheureusement pour eux, la réponse est oui. Car dans la mesure où les séances de fractionné sont relativement courtes, on va faire du qualitatif ++ et on pourra même aller jusqu’à dire que si on n’est pas dans le rouge, c’est que la séance est ratée.
A partir de quand la séance de fractionné devient-elle dangereuse ?
L’autre question qui vient naturellement à l’esprit c’est de savoir jusqu’où vous devez aller. Deux types de réponses sont possibles et se complètent ; une objective et une plus subjective.
se mettre dans le rouge quand on court : vos allures déterminent jusqu’où vous pouvez aller
D’un point de vue objectif, vous devez connaître vos allures ; pour cela, faites un test VMA et une fois que vous avez votre résultat, vous savez que pour du fractionné court, vous devez être entre 90% et 100% de votre VMA. Pour du fractionné long, vous devez être entre 80% et 90% de votre VMA. Enfin, si vous êtes en mode footing, vous devez vous situer entre 65% et 75%. Cela vous donne des balises sur quoi ne pas dépasser, et surtout pour voir jusqu’où vous pouvez vous faire un peu violence.
Ecoutez vous
D’un point de vue plus subjectif, il est important d’écouter son corps et d’être attentif à votre ressenti. Si vous en bavez plus que d’habitude (j’insiste bien sur le « par rapport à d’habitude), essayez de voir ce qui peut expliquer cela. Vous sortez de maladie ? Longtemps sans entraînement ? Une grosse cuite la veille ? Des journées longues et des nuits courtes ? Beaucoup de boulot ? Bref, voyez ce qui peut expliquer votre fatigue, levez le pied pour cette séance et postposez la à un autre moment. Si en revanche, rien n’explique cela, levez le pied un peu plus longtemps et limitez-vous quelques jours à du fondamental, le temps que la forme revienne.
N’hésitez pas à consulter si ça vous inquiète un peu et vous avez peur de “se mettre dans le rouge quand on court”
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