Chamonix UTMB
En août à Chamonix, un habitant gêné par le bruit, a débranché le micro de l’animateur qui annonçait l’arrivée des finishers.
À Chamonix, en plein cœur de l’UTMB, Jean-Michel Calmet, un habitant de longue date, a choisi une méthode radicale pour retrouver son calme. Gêné par les annonces et les acclamations célébrant les finishers, ce septuagénaire a littéralement coupé le son en débranchant le micro de l’animateur. Un geste aussi audacieux que maladroit, qui n’a pas manqué de faire des vagues dans la communauté trail.
Les faits à Chamonix pendant l’UTMB
Vers 21 heures, alors que la foule applaudissait les finishers dans une ambiance survoltée, Jean-Michel Calmet a décidé qu’il était temps pour lui de retrouver le silence. Selon des témoins, ce résident discret mais réputé pour son intolérance aux nuisances sonores a discrètement infiltré la zone technique près de l’aire d’arrivée. En repérant le matériel audio, il aurait débranché le micro principal, plongeant l’événement dans un silence quasi-religieux.
Un plan bien ficelé :
Pour mener à bien son opération, Jean-Michel Calmet aurait patiemment attendu que les bénévoles et techniciens soient occupés ailleurs. En quelques secondes, il aurait repéré le câble principal et l’aurait déconnecté, avant de repartir calmement vers son domicile. Ce n’est qu’après plusieurs minutes de confusion que l’équipe technique a pu rétablir le son.
Qui est Jean-Michel Calmet ?
Connu dans le quartier pour ses plaintes régulières contre les touristes, les cloches des vaches, et même les livraisons trop matinales, Jean-Michel Calmet représente une partie des habitants de Chamonix qui supportent mal l’effervescence liée à l’UTMB. Ses voisins le décrivent comme “aimant le calme, mais prêt à tout pour l’obtenir”. Ce dernier coup d’éclat ne fait que renforcer sa réputation de “gardien du silence”.
Ce qu’il risque juridiquement :
Robert Raffut, un autre riverain et membre du conseil municipal, aurait déposé un recours contre ce débrancheur intempestif.
Jean-Michel Calmet pourrait être poursuivi pour “trouble à l’ordre public” et “sabotage d’un événement public”. Les sanctions pourraient inclure une amende conséquente et, dans le pire des cas, une peine de prison avec sursis. En outre, l’organisation de l’UTMB pourrait demander réparation pour les perturbations causées.
Une tension qui monte – Cet incident met en lumière les tensions croissantes entre l’organisation de l’UTMB et certains habitants de Chamonix. Si l’événement est un véritable moteur économique et attire des milliers de passionnés de trail, il n’en reste pas moins une source de nuisances pour les locaux. Entre bouchons, bruit, et privatisation temporaire de certains espaces, le mécontentement gronde chez une frange de la population.
L’histoire de Jean-Michel Calmet illustre à la fois le besoin de dialogue entre les organisateurs et les habitants, et l’importance de mieux intégrer de grands événements à la vie locale. Cependant, débrancher le micro des finishers, symbole même de leur triomphe, reste une démarche contre-productive et juridiquement risquée. Une chose est sûre : à l’UTMB, le silence n’est pas d’or.
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