L‘endurance fondamentale est une composante essentielle de tout programme d’entraînement en course à pied ou en trail. Elle ne se résume pas à une simple allure de course, mais représente une stratégie clé pour optimiser votre progression tout en prévenant les blessures. Voici les moments où l’intégration de l’endurance fondamentale peut faire toute la différence dans votre préparation.
Courir en endurance fondamentale
L’endurance fondamentale doit être privilégiée chaque fois que vous n’êtes pas en séance de haute intensité. Elle constitue la base de vos footings, qu’ils soient courts ou longs, et joue un rôle crucial dans le développement de votre endurance globale. Mais ce n’est pas tout : elle doit également être intégrée à d’autres moments spécifiques de votre entraînement pour maximiser ses bienfaits.
1. Pendant l’échauffement
Avant de vous lancer dans une séance de fractionné ou tout autre entraînement intensif, commencez par un échauffement en EF. Durant les 15 à 30 minutes qui précèdent l’effort, courir à cette allure permet à votre corps de se préparer progressivement, de s’ajuster mentalement et physiquement à l’exercice à venir.
2. Lors du retour au calme
Après une séance intense, qu’il s’agisse de fractionné ou d’une course à allure spécifique, terminez par une phase de retour au calme en endurance fondamentale. Cela aide à la récupération, en maintenant une légère activité tout en favorisant la régénération musculaire et en consolidant votre endurance de base.
3. Entre deux séances intenses
Après un entraînement éprouvant ou une compétition, l’endurance fondamentale est votre alliée pour la récupération active. Courir à faible intensité permet de solliciter le système aérobie sans imposer une charge excessive sur le corps, réduisant ainsi le risque de blessures. C’est l’occasion d’accumuler du volume d’entraînement en douceur, tout en offrant à votre corps le temps nécessaire pour récupérer.
L’endurance fondamentale ne doit pas être sous-estimée. En l’intégrant de manière stratégique à votre programme, que ce soit lors de vos footings, échauffements, retours au calme, ou entre deux séances difficiles, vous optimiserez votre progression tout en minimisant les risques de blessures.
Enfin, n’oubliez pas : l’endurance fondamentale se situe à environ 75 % de votre fréquence cardiaque maximale (FCM). Courir à cette intensité est la clé pour développer une base solide sur laquelle construire vos performances futures.
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