Comment fonctionnent les capteurs de puissance et à quoi ça sert ?
Définition : la puissance en trail
Quand on parle de capteurs de puissance en trail, en général, on pensera en priorité au milieu du vélo, et pas forcément au trail. Et pourtant, ça pourrait potentiellement révolutionner ses méthodes d’entraînement. En quoi ça consiste ? En gros, c’est un outil qui va mesurer votre puissance (oui, ça fait un peu Cap’tain Obvious) en watts. Mais c’est quoi cette puissance ? C’est la force qu’on met au sol en phase de propulsion ; elle réside donc dans la foulée et permet de mesurer l’intensité de notre effort.
Elle augmentera au fur et à mesure qu’on accélèrera et permettra donc de « noter » nos efforts en séance. En plus de la vitesse, de la sensation de l’allure et de la fréquence cardiaque, ça constitue un chouette indicateur supplémentaire.
La puissance est bien plus crédible que la fréquence cardiaque. Car quand celle-ci est corrélée à tout un tas de facteurs extérieurs (selon qu’on court avant ou après le travail, qu’on a bien dormi ou pas la veille, qu’il fait très froid ou très chaud), la puissance ne variera pas. Et pour cause, c’est une mesure « brute ».
Les capteurs de puissance en trail
Deux possibilités existent ;
– soit en accrochant le capteur à sa chaussure,
– ou alors avec des chaussures qui contiennent dans leur semelle un capteur. Il y a par exemple un modèle de chez Under Armour qui propose ça.
-> Dans chaque cas, le calibrage est fait automatiquement. On associe le capteur (ou la chaussure) via le bluethooth de sa montre (pas mal de modèles de chez Garmin, Suunto et Polar le permettent) ou de son téléphone. De ce que j’ai compris, le capteur dans la chaussure permettra surtout (par rapport aux montres) d’analyser votre foulée plutôt que votre puissance. A défaut d’analyser l’intensité de vos entraînements, ça vous servira surtout à travailler l’économie de votre foulée (à terme, pour apprendre à durer sur de l’ultra, ça peut être sympa).
Pas d’analyse avant un mois d’utilisation
Comme tout nouvel outil de mesure, il faudra attendre quelques semaines d’utilisation pour dégager des tendances de niveau et d’évolution. Ça n’aura aucun sens avant de pouvoir mesurer votre niveau et l’interpréter. Au moins 4 sorties en VMA, 4 en seuil et 4 en endurance fondamentale vous permettront d’avoir une valeur étalon de de pouvoir ensuite analyser vos sorties. A termes, ça peut être intéressant d’adapter votre intensité au nombre de watts que vous envoyez.
A titre d’exemple, vous avez l’impression de vous trainer et vous voyez que vous êtes à 250 watts. Vous comparez avec ce que vous envoyez sur ce type de sortie et voyez que c’est habituellement 280 watts. Vous pouvez ensuite voir où vous en êtes cardiaquement et décider de vous faire un peu violence, ou au contraire de rester plus calme ce jour.
Notre avis
Ce n’est pas une révolution, car comme toute donnée brute, ça a l’inconvénient de n’être lié à aucune autre donnée plus contextuelle (lutter alors que c’est juste un jour sans n’a pas forcément de sens). Ou alors si vous avez le vent contre vous, ce sera plus difficile. En revanche, afin d’avoir une vision 360° de vos performances, ça peut être plutôt sympa.
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