Vous avez décidé de courir un trail blanc cet hiver ? Vous avez bien raison ! D’autant qu’il n’est pas certain qu’on en aura encore souvent. Mais avant de vous lancer dans cette aventure, quelques précautions doivent être prises. Retrouvez nos 6 conseils
1- Trail blanc : renseignez-vous au maximum
Chaque coureur un peu consciencieux a pour habitude de préparer sa course, d’en analyser le parcours. C’est bien, mais ça ne suffira pas pour un trail blanc. Il faudra vérifier l’altitude maximale, le dénivelé (tant positif que négatif), un état des conditions climatiques la veille, et bien sûr les horaires de course (si une partie se fait de nuit, ça changera absolument tout. Ou si la course a lieu au lever du jour, vous risquez de croiser plus de parties gelées, certaines damées et d’autre verglacées, et vos appuis seront plus incertains).
2- Trail blanc : soyez humbles
Quand on regarde un calendrier de trails blancs, on voit que les distances ne sont jamais très longues. Est-ce que ça signifie que c’est plus simple ? Evidemment que non. Coureur dans de la poudreuse, ce n’estr pas comme courir sur du bitume ou sur un sentier. A la grosse louche, un 12km dans la neige vous prendra au moins 20% de plus que sur un sentier terrain moins meuble. Ce ne sont pas les mêmes appuis…
3- Trail blanc : partez doucement
Je ne vous apprendrai rien si je vous dis qu’il risque de faire froid, plus froid qu’en ville ou qu’en vallée. Aussi, il faudra au moins dix minutes de plus que d’habitude pour que votre organisme se chauffe. En parallèle, il sera important de prendre le temps d’adapter votre foulée à la neige.
4- Trail blanc : faites évoluer votre foulée
Dans la mesure du possible, évitez les grandes enjambées et privilégiez une multiplication de petits pas. En parallèle, quand vous serez en montée, tirez sur vos bras et vos bâtons (ça vous permettra de ne pas trop vous épuiser inutilement). Egalement, ralentissez en descente, histoire de réduire les risques de vous éclater et de faire un câlin à la neige.
5- Trail blanc : mangez et buvez à foison !
Quand on court dans la neige, entre les efforts supplémentaires et le froid, vous allez avoir plus de dépenses énergétiques. Il sera important de mettre l’accent sur les glucides. Un piège est aussi celui de la boisson. Quand il fait froid, on a moins le réflexe de boire ; il faudra pourtant beaucoup boire (et si possible mettre de l’eau tiède dans votre sac, car soit l’eau gèle, soit elle sera tellement froide que vos dents et vos estomacs risquent de danser la carmagnole.
6- Trail blanc : musclez vos ischios
Courir dans la neige, c’est en quelque sorte assez proche de la course dans le sable ; ça vous demandera une puissance musculaire plus importante, notamment sur vos ischios jambiers ; alors quand ferez votre PPG, travaillez vos ischios au moins autant que la planche.
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