Quelques rappels
En 2020, l’équipe de Secours Milieu Périlleux Montagne, en collaboration avec le Dragon 131 est intervenue au Cap Canaille afin de porter assistance à deux randonneurs épuisés.
Video de randonneurs épuisés
Ce sont des choses qui peuvent arriver que d’avoir besoin d’une assistance. Mais habituellement, c’est quand on est blessé, perdu, ou que sais-je encore… Mais épuisé… ça craint un peu. Je dois bien avouer que quand j’ai lu ça, le premier réflexe qui m’est venu fut de me dire « oh les pauvres petits loulous ». Juste après, je les ai vus comme des pauvres petites choses fragiles que j’aimerais avoir dans ma poche en format porte clé.
Non plus sérieusement…
Quand on part en randonnée, les conseils prodigués sont souvent les mêmes.
Alors refaisons un petit tour.
1- Des bonnes chaussures
On commence par bien se chausser ; pour cela, on prend des chaussures confortables imperméables, ajustées et offrant un bon soutien à la cheville.
2- Un sac pas trop lourd
On évite d’avoir un sac trop lourd (ce serait bête de se fatiguer plus vite que de raison, surtout si vous êtes vite fatigué).
3- S’adapter à la météo
On vérifie la météo et on adapte sa tenue au temps qui arrive. En tout état de cause, on évite de mettre trop de couches (quand on chauffe, on peut avoir la flemme d’enlever son sac et de se déshabiller un peu). A contrario, on met dans son sac un pull et un kway, car pareil, on peut se fatiguer bien trop rapidement à essayer de se réchauffer si on n’est pas assez couvert.
4- Commencer seul et à son rythme
Dans la mesure du possible, on trouve un rythme régulier. Pour cela, on ne part pas trop vite, on n’hésite pas à s’arrêter quelques minutes en cas d’un coup de fatigue. C’est d’ailleurs pour ça que quand on commence, c’est mieux de le faire soit avec des débutants, soit seul.
5- Plus d’eau que pas assez
Prendre assez d’eau, et assez de nourriture. Et si possible, c’est mieux d’avoir testé votre alimentation au moins une fois, une indigestion est vite arrivée et peut vous épuiser inutilement (dans le meilleur des cas). Et pour l’eau, j’insiste, mais il vaut mieux en avoir trop que pas assez !
6- Progressivité est le maître mot
On y va doucement d’un point de vue progressivité, on prépare bien son parcours, et on ne se voit pas plus beau qu’on ne l’est (si vous êtes habitués à des randonnées en forêt à basse altitude, on va peut-être éviter d’aller en montagne directement pour se faire le GR5.
source : https://www.facebook.com/SecoursMilieuPerilleuxetMontagne13/videos/218192305985497/
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