Combattre l’anxiété par le Trail…
Tout le monde connaît les endorphines, génératrices d’euphorie, libérées dans notre corps après un bon run mais on sait moins que le trail apporte un net plus par rapport à la route en matière de lutte contre l’anxiété.
Vous avez lu et relu tous ces articles plus ou moins vulgarisés sur les vertus euphorisantes de la course à pied. Les fameuses endorphines, libérées après une quarantaine de minutes d’effort et qui, après un temps de latence, induisent cette sensation de bien-être. Une étude scientifique, dont les résultats ont été publiés en 2015, a tenté de déterminer si l’environnement dans lequel on pratique l’exercice avait une influence ou pas (http://www.pnas.org/content/pnas/early/2015/06/23/1510459112.full.pdf).
Les résultats sont sans appel : courir dans la nature est bien meilleur pour le psychisme que courir en ville. Même si l’étude s’est basée sur une séance de marche rapide de 90 minutes (une population cobaye en nature / une population cobaye en ville), elle peut aisément être généralisée à la course à pied. Ce qui est intéressant, c’est qu’elle met en évidence une corrélation entre le ressenti des sujets (moins de pensées négatives, moins d’auto-dépréciation) et des résultats d’activité cérébrale (mesurés par IRM) dans une zone associée aux maladies mentales et à la dépression.
Le responsable de l’étude est formel, le trail – ATTENTION : à prendre au sens américain du terme c’est à dire la course en nature, quel que soit le terrain – apporte donc un réel plus contre le stress et l’anxiété inhérents à notre quotidien connecté et instantané. Eh bien voilà, lors du prochain débat “route ou trail, qui c’est le meilleur (sic)” vous aurez un argument massue 🙂