Loïs Boisson et l’entraînement neuro-visuel : une nouvelle piste pour améliorer vos réflexes en course à pied
Anticiper un caillou, réagir à un changement de terrain, garder ses appuis dans la boue… Et si le cerveau jouait un rôle plus central qu’on ne le croit dans la performance en trail ? Le parcours de Loïs Boisson à Roland-Garros 2025 met en lumière une méthode encore peu exploitée en course à pied : l’entraînement neuro-visuel. Voici comment l’adapter à votre pratique.
Loïs Boisson, joueuse française de 22 ans, a surpris le circuit en accédant aux demi-finales de Roland-Garros après avoir battu la n°3 mondiale. Ce résultat impressionnant n’est pas seulement dû à son coup droit, mais à un travail invisible : la connexion œil-cerveau.
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Encadrée par un staff innovant, elle pratique des exercices qui renforcent la vitesse de traitement de l’information, la prise de décision en mouvement, et la coordination motrice rapide. Des compétences clés… qu’on retrouve aussi dans les descentes engagées, les zigzags sur single, ou les relances après une ornière.
L’entrainement de Loïs Boisson adapté au trail
Neuro-entraînement : une méthode à transposer dans vos séances
En pratique, cela donne quoi pour un traileur ou un coureur ?
Exemples d’exercices simples à intégrer à vos entraînements :
– Lancer-réception codée : lancer une balle avec un chiffre ou une couleur écrite dessus, et donner à haute voix la consigne associée avant de l’attraper.
– Fentes réactives : faire des fentes latérales en réagissant à une consigne visuelle (flash, geste d’un partenaire, etc.).
– Lunettes stroboscopiques : travailler votre équilibre ou vos appuis en limitant l’entrée visuelle intermittente (attention, à encadrer si vous êtes sujet aux vertiges).
– Parcours d’équilibre + tâche cognitive : faire un mini-trail technique (marches, slalom) en résolvant une tâche mentale (compter à rebours, retenir une séquence de couleurs…).
Ce que vous allez réellement améliorer
Contrairement à un travail strictement physique, le neuro-entraînement stimule les fonctions exécutives : mémoire de travail, inhibition, flexibilité mentale. Cela se traduit, en course, par :
– une meilleure capacité à éviter les chutes,
– une anticipation plus fluide du terrain,
– moins de fatigue mentale sur les longs formats,
– une réduction des temps morts dans les relances.
Loïs Boisson n’a pas inventé une recette miracle, mais elle a prouvé que le cerveau peut devenir un levier de performance tangible. Pour les coureurs et traileurs qui cherchent à progresser autrement qu’en ajoutant des kilomètres, cette méthode offre une voie nouvelle, à la croisée de la préparation mentale, motrice et sensorielle.
Commencez simple, soyez régulier, et observez : votre foulée pourrait bien devenir plus intelligente que jamais.
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