La SaintéLyon, c’est demain et c’est un événement incontournable pour les amateurs de trail. Mais comme toute compétition, elle n’échappe pas aux comportements frauduleux. Si les cas de dopage restent rares dans cette épreuve, d’autres formes de triche ont marqué son histoire, depuis ses débuts en tant que raid pédestre jusqu’à son évolution en course à pied.
la triche sur la SaintéLyon
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Les raccourcis sur la SaintéLyon : une triche classique
L’un des cas les plus courants de triche sur la SaintéLyon consiste à couper des portions du parcours. Cela a été notamment mis en lumière en 2023 lorsqu’un participant à la SaintéTic (13 km) a été disqualifié pour avoir soudainement augmenté sa vitesse moyenne de manière inexplicable entre deux points. En empruntant un raccourci, il avait tenté de gagner un avantage, mais les données GPS ne laissent plus de place à l’ambiguïté aujourd’hui. Ce type de triche, bien qu’en diminution grâce à la technologie, reste une problématique récurrente sur les courses de trail.
L’aide extérieure : voitures et complicités
Dans les années 1980, Martine Blandin, quadruple vainqueure de la SaintéLyon, se souvenait d’un concurrent aperçu sortant d’une voiture pour rejoindre le parcours. Ce genre de triche, comparable aux marathoniens utilisant des transports en commun, bien que rare, peut encore se produire, surtout sur des portions peu surveillées. Si les balises GPS rendent ces pratiques plus difficiles à dissimuler, elles montrent que certains n’hésitent pas à contourner les règles pour améliorer leur classement.
La fraude historique : les marcheurs qui couraient
Dans les années 1970, la SaintéLyon était un raid pédestre où la marche athlétique était obligatoire. Cependant, certains participants, notamment en descente, adoptaient une foulée proche de la course pour aller plus vite, en contradiction avec les règles de l’époque. Pierrick Eberhard, journaliste et coureur, avait dénoncé ces comportements dans un article publié en 1976, après avoir observé des concurrents « voler » en descente. Si cette polémique n’a pas directement conduit à l’autorisation de la course à pied en 1977, elle a marqué une étape importante dans l’évolution de l’épreuve.
Des comportements plus rares mais tout aussi critiquables
Aujourd’hui, avec la popularisation du trail et les moyens de contrôle modernes, les cas de triche se font plus discrets, mais ils n’ont pas disparu. Certains coureurs peuvent encore tenter d’utiliser des points de ravitaillement réservés ou d’accéder à une aide extérieure illégale. Heureusement, l’esprit de camaraderie et le respect des règles restent majoritaires parmi les participants.
Avec l’introduction des puces GPS et des points de contrôle intermédiaires, la triche sur la SaintéLyon devient de plus en plus difficile. Les données enregistrées permettent de repérer les anomalies de vitesse ou de trajectoire, dissuadant les tentatives de fraude. Toutefois, les organisateurs restent vigilants pour préserver l’équité de cette épreuve emblématique.
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