Quand on fait de l’ultra, ce qui peut faire peur à tout le monde, c’est le coup de mou, ce moment où on n’a plus de jus. A quoi ça ressemble ? Vous n’avez plus d’énergie dans les jambes, une faim qui semble incommensurable (comme si même si vous vous enfiliez une entrecôte de 900 grammes avec 1 kilo de frites sans que ça ne vous rassasiât), la vue qui s’altère, et le moral dans les chaussettes.
Une fois qu’on a ça, qu’est-ce qu’on fait ? D’abord, on ne panique pas. On prend acte de ce qui nous arrive et on se dit que ça va passer ; tout seul ou pas tout seul, mais ça va passer.
Le coup de mou, quand on n’a plus de jus sur un trail
Avant même que ça n’arrive, il faut anticiper pour retarder ce moment au maximum. Ça passe par une stratégie alimentaire particulière qu’on aura l’occasion de développer. Il faut ici garder en tête que c’est capital.
vous ravitailler
Admettons que vous n’avez pas fait le nécessaire. Vous devez à tout prix manger et boire. Vous serez probablement barbouillés ; aussi, ce que vous pouvez faire, c’est trouver un aliment (testé au préalable) dont vous savez qu’il marche sur vous qui vous ferez du bien au mental (personnellement, ce sont des bonbons acidulés, que je prends toujours avec moi). Ça vous ouvrira l’estomac et vous devriez pouvoir vous ravitailler.
vous reposer
En parallèle à cela, levez le pied, marchez, arrêtez-vous, asseyez-vous quelques minutes, n’hésitez même pas à faire une microsieste si vous le souhaitez (avec la technique du grelot de Napoléon, vous pouvez vous retaper en moins de temps qu’il ne m’en faut pour écrire cette phrase).
repartir
Le plus important est de rester calme et patient. Si vous vous respectez cela, ça ira tout seul. Et avec l’expérience, vous aurez plus facile à appréhender ces moments.
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