Pourquoi les derniers d’un trail devraient se pousser pour laisser passer les premiers ?

se pousser en trail

Le problème entre les premiers et les derniers lors d’une course à pied ou d’un trail

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Mais je vais poser une question et je vais peut être me faire lyncher mais je m’en fous car j’ai l’habitude : est ce que les derniers sont moins légitimes que les premiers ? Est ce que les derniers douvent toujours se planquer, s’arrêter, laisser passer ?
Bon c’est une fausse question car on le fait tous, se décaler pour laisser passer la tête de course… mais parfois ce n’est possible. Tu es sur un chemin, des mecs déboulent et sur le côté tu as des cailloux casse gueule, des orties ou que sais je. Dans ces cas là, il ne sert à rien de répéter plein de fois « mettez vosu sur la droite »

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Effectivement, il y a un équilibre délicat à trouver dans ces moments de croisement. Les premiers sont là pour la performance, pour le chrono, mais cela ne devrait pas rendre la course des derniers moins importante ou moins légitime. Chacun a son propre défi, son propre combat, et un simple fait de partager le même parcours devrait induire un respect mutuel, sans créer une hiérarchie entre coureurs.

Imaginez que l’on impose aux derniers de constamment s’effacer, de se précipiter sur le bas-côté dès qu’un coureur plus rapide approche. Cette dynamique ajoute une pression inutile, transformant un moment de dépassement en une tension constante. Et, comme tu le dis si bien, les sentiers de trail ne sont pas des pistes bien dégagées ; ils sont étroits, accidentés, souvent bordés d’obstacles. Se mettre « sur la droite » n’est pas toujours faisable, et il peut même être risqué de le faire.

Alors, est-ce qu’il ne faudrait pas davantage d’empathie de la part des premiers ? Après tout, ils connaissent eux aussi la difficulté du trail, les moments d’épuisement, les passages techniques où chaque appui compte. Plutôt que de jeter des ordres comme si la priorité leur revenait de droit, un encouragement ou même un simple « merci » pour le passage pourrait transformer l’expérience pour tout le monde.

Ce n’est pas une question de droit ou de vitesse ; c’est une question de partage de l’espace. Les traileurs, premiers comme derniers, sont là avant tout pour savourer l’aventure, la nature, et ce frisson d’être en dehors des sentiers battus.

Chaque traileur, qu’il soit premier ou dernier, mérite de profiter de sa course dans les meilleures conditions. Les derniers, tout comme les premiers, ont leur place sur le sentier et ont le droit de vivre leur aventure à leur rythme, sans pression excessive. Après tout, le trail est avant tout une question de dépassement personnel et de partage d’une passion commune pour la nature. Il serait donc juste de se rappeler que chacun, peu importe son allure, est légitime dans cet espace partagé.

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