En 2026, les Jeux olympiques d’hiver de Milano-Cortina accueilleront pour la première fois de leur histoire une discipline jusqu’ici réservée aux passionnés de montagne : le ski-alpinisme.
sur le trail aux JO
ACHETER UNE VESTE DE TRAIL
lien affilié
veste homme Mizuno Waterproof 20K ER
Trois épreuves ont été retenues par le Comité international olympique : un sprint masculin, un sprint féminin et un relais mixte. Cette entrée officielle, actée depuis 2022, marque une étape importante pour les sports d’endurance en milieu naturel. À travers elle, c’est tout un univers de pratiques de montagne qui se rapproche de l’Olympisme. Le trail running pourrait-il être le prochain à suivre cette voie ?
Le trail aux JO après le ski alpinisme
Parce que le ski-alpinisme a montré que les sports de montagne peuvent devenir olympiques
Pendant des années, les disciplines issues de la montagne ont été perçues comme trop complexes pour le programme olympique. Le ski-alpinisme a brisé ce plafond de verre. En intégrant les Jeux olympiques d’hiver de Milano-Cortina en deux mille vingt-six avec trois épreuves (sprint hommes, sprint femmes et relais mixte), il a ouvert la voie à d’autres sports d’altitude. Ce signal du CIO marque un tournant : les sports exigeants, techniques et issus de la nature ne sont plus automatiquement écartés. C’est une première brèche dans laquelle le trail pourrait s’engouffrer.
Parce que le trail partage le même ADN que le skimo
Trail et ski-alpinisme partagent des racines communes. Ce sont deux disciplines de pleine nature, construites autour de l’endurance, du dénivelé, de l’autonomie et du rapport au terrain. Le trail est au sentier ce que le skimo est à la pente enneigée. Si l’un est désormais reconnu par les instances olympiques, l’autre ne peut plus être ignoré. Le lien logique est trop fort pour que le CIO ne l’envisage pas sérieusement dans les prochaines années.
Parce que le trail est déjà structuré à l’échelle mondiale
À la différence de certains sports confidentiels, le trail bénéficie d’un écosystème solide. Il dispose de fédérations nationales, d’un championnat du monde reconnu par World Athletics et d’un calendrier dense regroupant des événements phares comme les UTMB World Series ou les Golden Trail World Series. Ce niveau de professionnalisation est un argument de poids. Il rassure le CIO sur la capacité du sport à s’adapter, à organiser et à garantir un spectacle cohérent et attractif.
Parce que le trail propose déjà des formats compatibles avec les JO
Le format ultra n’est pas adapté aux Jeux olympiques : trop long, trop difficile à sécuriser, trop coûteux à diffuser. En revanche, le trail court, entre dix et trente kilomètres, offre un compromis parfait. Ces formats existent déjà, ils sont populaires, dynamiques, télégéniques, faciles à organiser et à filmer. Ce sont eux qui pourraient servir de porte d’entrée. Un équivalent du sprint en skimo, mais version trail, sur une boucle avec du dénivelé, pourrait s’imposer comme le modèle idéal.
Parce que l’exemple du ski-alpinisme a montré qu’il fallait adapter sans renier
Le ski-alpinisme a dû faire des concessions. L’épreuve reine, la course individuelle en montagne, a été écartée au profit du sprint et du relais. Certains athlètes, comme William Bon Mardion, ont critiqué cette orientation, qu’ils considèrent trop formatée. Mais d’autres y voient une étape nécessaire pour faire connaître leur sport au grand public. Le trail devra passer par ce même dilemme : accepter un format plus court, plus lisible, plus contrôlable. Ce choix sera difficile, mais il n’est pas incompatible avec l’esprit de la discipline.
Parce que le trail possède une base populaire immense
Le trail running n’est pas un sport de niche. Il est pratiqué par des millions de personnes à travers le monde, sur tous les continents, dans tous les contextes. Cette universalité est un atout majeur. Le CIO cherche à intégrer des disciplines populaires, jeunes, connectées à la nature et à la santé. Le trail coche toutes les cases. Il propose un engagement physique total, une diversité géographique, une mixité réelle et une proximité avec les valeurs de l’Olympisme.
Parce que l’avenir olympique du trail est devenu crédible
Il y a encore dix ans, la question ne se posait même pas. Aujourd’hui, elle devient légitime. Avec l’évolution du regard porté sur les sports de montagne, avec la modernisation des formats et avec l’exemple du ski-alpinisme, le trail n’est plus hors du champ olympique. Son avenir aux Jeux n’est pas une utopie. C’est une hypothèse crédible, cohérente, construite. Et chaque édition qui passe rapproche un peu plus la discipline de ce qui pourrait devenir une réalité.
En résumé, le mouvement est lancé
L’entrée du ski-alpinisme aux Jeux olympiques d’hiver deux mille vingt-six est une étape historique. Ce n’est pas seulement un aboutissement pour ce sport, c’est un déclencheur pour d’autres disciplines. Le trail est en première ligne. Il possède les arguments, la légitimité, les formats et la base populaire pour prétendre à son tour à une place dans la famille olympique.
La question n’est plus “si”, mais “quand”.
Lire aussi
- Pourquoi dit-on que l’UTOI va remplacer la Diagonale des Fous pour les Réunionnais ?
- Petit guide sur les bâtons de trail
- 2026 : Kilian Jornet fera la Pierra Menta dans un an
- Le CIO baisse son froc !
- Que vaut le traileur François D’Haene en ski alpinisme ?
Lire encore
- Kilian Jornet dit NON aux JO dans le trail
- INSOLITE : une traileuse qualifie les États-Unis pour les JO d’hiver 2026






