Atchoum : la « plasticité phénotypique » détermine la performance en trail
plasticité phénotypique – La performance en trail-running ne se résume pas aux méthodes classiques du marathon. Une étude anglaise, publiée dans « Sports Medicine, » souligne la nécessité d’une approche différente pour comprendre ce qui détermine la performance sur les sentiers.
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plasticité phénotypique: cette étude révèle que faire de l’ultra-trail n’est pas naturel pour l’homme
La plasticité phénotypique désigne la capacité d’un organisme à changer ses caractéristiques physiques et physiologiques en réponse à des stimuli ou à des conditions environnementales changeantes. En d’autres termes, c’est la capacité d’adaptation de l’organisme à son environnement. Dans le contexte de l’article sur l’ultrarunning, cela fait référence à la capacité du corps humain à modifier ses capacités physiques, telles que la masse musculaire, la consommation d’oxygène, etc., en fonction des exigences imposées par l’entraînement et la participation à des courses d’ultra-endurance.
La plasticité phénotypique permet à notre corps de s’ajuster pour répondre aux demandes spécifiques de l’ultrarunning, dépassant parfois les limites que l’évolution aurait pu anticiper.
Nos capacités physiques changent en réponse aux exigences, dépassant les prévisions de l’évolution.
Les modèles de la performance en marathon ne s’appliquent pas directement aux ultras. L’oxygénation, bien que cruciale, n’est pas le facteur dominant. Les ultras, avec des variations de vitesse et des terrains difficiles, nécessitent une approche différente.
prédiction des performances
L’article remet en question l’efficacité des paramètres classiques tels que la VO2 max et l’économie de course dans la prédiction des performances.
La gestion de son intestin est l’une des clés de la performance en trail
– La gestion de la chaleur diffère en ultra, mais la surchauffe peut être un risque dans des environnements extrêmes.
– L’hydratation est cruciale, avec des pertes de poids significatives chez les coureurs d’élite.
– La gestion intestinale devient un défi majeur, avec des troubles gastro-intestinaux courants. Les choix alimentaires, la fatigue gustative, et l’hydratation sont des aspects clés à considérer.
La fatigue
L’étude distingue deux sortes de fatigue en ultra-trail
– la fatigue de performance mesurée par la force musculaire
– et la fatigue perçue liée aux sensations et aux facteurs psychologiques. En ultra, la fatigue perçue prend une importance considérable, influençant les décisions de ralentir, d’accélérer ou d’abandonner.
Source sur la plasticité phénotypique
- Limits of Ultra: Towards an Interdisciplinary Understanding of Ultra-Endurance Running Performance
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