Pour ou contre Benzema ?
Y a pas que le trail dans la vie : les éliminatoires pour la coupe du monde 2022 commencent ce soir.
Et comme à chaque annonce de Didier Deschamps, la question qui se pose est de savoir si Karim Benzema sera sélectionné.
Ça fait presque cinq ans que c’est ainsi, mais que voulez-vous… Entre le retour d’Adrien Rabiot (qui était bien aux fraises aussi, mais qui n’avait pas dit autant de conneries que Benzema) et les performances de l’attaquant madrilène (qui est véritablement stratosphérique), des gens continuent d’y croire.
A la décharge de Karim Benzema, au-delà du fait qu’il a un niveau de dingue, on pourra dire que certes il a dit une connerie, mais on en dit tous.
Le plus important est de réussir à ne pas trop camper sur ses positions. L’autre problème est que très tôt, il a été défendu par Eric Cantona, dont les inepties ont plus desservi le madrilène.
A contrario, nous disions plus haut que si dire des conneries n’était pas si grave, ne pas le reconnaître en était une autre. Et jusqu’à preuve du contraire, il n’a jamais fait amende honorable. De plus, si on rest aussi factuels que possible, sans Benzema, on a été champions du monde et à un poteau près de Gignac, on gagnait l’Euro… Alors dire qu’il a manqué en 2018, c’est tout simplement faux.
Ce qui est en revanche assez dingue (ou qui traduit une pensée du foot version Fifa, voire une méconnaissance des homme), c’est qu’une frange des supporters croire qu’il suffit de mettre Karim à place de Giroud pour que l’équipe de France soit encore plus forte.
Non seulement c’est faux, mais c’est surtout incroybalement stupide. En même temps, ça vient souvent de personnes qui n’ont pas la moindre compétence en gestion d’équipe.
Une équipe de foot, de rugby, de hand, ou même une équipe d’employés dans une entreprise, c’est exactement la même chose. C’est une somme d’individualités coordonnées par quelqu’un chargé d’en faire un collectif en vue de l’atteinte d’un objectif. Ni plus ni moins. Et dans ce cas, le collectif doit toujours primer sur l’individuel (le seul qui n’a jamais réussi à comprendre ça, c’est Hatem Ben Arfa).
Et à partir du moment où l’entraîneur ou le manager voit le collectif, il devra penser groupe et pas individualité. Aussi, il se dira que quelqu’un de moins bon individuellement qui s’inscrit parfaitement dans un collectif aura beaucoup plus de valeur que quelqu’un individuellement brillant ne s’inscrivant pas dans un collectif. C’est juste la base en management, mais bon, c’est visiblement compliqué à comprendre que le foot, c’est majoritairement de la gestion de groupe…
D’ailleurs, c’est ainsi qu’on réussira à faire la différence entre les très bons joueurs et les grands joueurs. Les grands joueurs sont des diamants individuels et parviennent à se fondre totalement dans un collectif.
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