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Nous sommes le lundi 26 octobre 2020
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ACTUALITÉS TRAIL LUNDI 26 OCTOBRE 2020
– Le TRAIL DE MONTFAUCON annulé par arrêté préfectoral
– Alpes-de-Haute-Provence : annulation de la 22ème édition de Verdon des Collines
– Belgique : Thierry Vandevelde a réussi le défi de parcourir 450km pour la bonne cause sous un tonnerre d’applaudissements : “Avant je n’aimais pas courir”
L’objectif était de réunir un maximum de fonds pour combattre le cancer chez les enfants. Le tout s’intitulait le KickCancer Challenge, au profit de la fondation du même nom.
– Rancon et les frères Fine s’imposent en Italie avec l’équipe de France
– Namur, Belgique : pas de Trail des Lumeçons, ni de cross à Ciney et Andenne
– Haute-Garonne, Baziège. Le Trail du 1er novembre est maintenu
– Les Mille Pattes de Buxerolles ont 30 ans
– Vars winter trail : inscriptions ouvertes
– Vesoul : le trail de Port-sur-Saône est annulé !
– Ardèche : le trail de la Pierre plantée passe de 23 à 13 kilomètres
– Covid-19 : le Trail des Forges est annulé
– Lorraine : le semi-marathon Marcel-Kiefer et le trail de la Croix-Labbé annulés
– La Chartreuse Backyard annulée
– Flandres : l’Urban Trail de Cassel à son tour annulé
– Event Trail de Royat : une deuxième annulation !
Ultra-trail. François d’Haene se lance dans un défi « Cap à l’Ouest » : départ le 8 novembre
Le champion d’ultra-trail s’est lancé un défi qui le conduira du Mont-Saint-Michel à la pointe de la Bretagne. Un périple d’une semaine sur les sentiers du GR 34 à travers la Bretagne pour environ 1 000 km.
En bref… Trail : deux records tombent en Chine
L’ultra-trail World Tour a fait étape le week-end dernier en Asie à Ninghai. Malgré un nombre restreint de participants, en raison des règles sanitaires, la course n’a jamais été aussi rapide. Au total, 367 coureurs se sont élancés pour 108 km et 5 100 m de dénivelé positif. À noter que 288 concurrents ont réussi à terminer dans les 27 heures imparties.
Chez les hommes, un groupe se détache dans les premiers kilomètres. On y retrouve Longfei Yan, Min Qi, Canhua Luo et Peiquan You. Mais au fur et à mesure des kilomètres, c’est le plus expérimenté, Longfei, qui prend le large et franchit tous les points de passage en tête, terminant la course avec un impressionnant chrono de 10 h 05’. C’est la troisième année consécutive qu’il remporte l’épreuve.
Chez les femmes, Fuzhao Xiang, la championne en titre, a fait une course parfaite et aucune rivale n’a été en mesure de la faire douter. Elle s’impose dans un temps record de 12 h 32’ qui lui permet de conserver sa première place acquise l’an passé.
UTCAM : le film
“Maltraitée toute mon enfance, la course m’a permis de me dépasser et de croire en moi
Atteinte du syndrome d’Ehlers-Danlos, une maladie qui altère ses organes, Myriam, cœur cabossé et corps meurtri, était devenue le souffre-douleur de sa famille. On lui prédisait une vie diminuée, mais la pratique du trail va marquer sa résurrection.
Derrière son visage angélique, Myriam, 26 ans, cache une volonté à toute épreuve. “Il n’y a pas de remède à ma maladie, comme il n’y a pas de remède au manque d’amour”, nous confie-t-elle d’une voix douce. Elle retrace dans un livre touchant sa conquête du bonheur et de la liberté (Itinéraire d’une survivante, transcender les épreuves par le dépassement de soi, éd. Favre). Enfant, le corps médical lui assurait qu’elle ne pourrait jamais courir, ses articulations se retournant au moindre effort. Mais la petite fille chétive et maltraitée s’est mue en une femme libre et aventureuse.
Repousser ses limites est son credo, le sport son moyen d’expression : “Le sport me sauve la vie. Il est mon garde-fou et ma source de joie.” Rien n’a été simple pour Myriam. Son enfance solitaire est rythmée par les quolibets de ses camarades de classe : “On se moquait de moi, parce que je tombais sans raison. Molle comme du chewing-gum, j’avais les coudes et les genoux qui se tordaient et les épaules qui se déboîtaient”, se souvient-elle. Au collège, elle est rouée de coups dans l’indifférence générale.
Ses parents ont refusé le diagnostic médical et voulaient la faire interner
La maison ne lui offre aucun répit. Le désamour parental est sans limite. Cette petite fille fragile qui tousse et se blesse sans raison, fait tache aux yeux de ses parents. “On m’a appris le savoir-vivre, les bonnes manières et le contenu de la Bible. L’imperfection n’a pas sa place pour mes parents”, explique la jeune Suissesse. Pour eux, Myriam est “le boulet à tirer”, “aux vilaines cicatrices qu’il faut cacher si elle veut se marier un jour”. Au lycée, son état de santé s’aggrave, Myriam peine à marcher. A 15 ans, elle passe enfin la porte d’une consultation au centre hospitalier.
“On sait de quoi tu souffres, lui annonce l’équipe médicale. Tu as le syndrome d’Ehlers-Danlos, une maladie génétique rare qui fragilise les organes, mais il n’existe aucun traitement.” Persuadés depuis toujours que ses maux sont imaginaires, ses parents refusent le diagnostic. “Ils ont contacté les médecins et le directeur du lycée pour leur expliquer que j’étais une affabulatrice et annoncer qu’ils étaient en train de faire le nécessaire pour m’interner.” Sidérés, l’école et l’hôpital signalent le cas de Myriam au service de la protection de la jeunesse. “Pour la première fois, j’ai entendu parler de maltraitance”, explique Myriam qui, à 17 ans, quitte le domicile familial et rompt définitivement avec ses parents.
“Le sport me fait vivre, c’est la famille que je me suis choisie”
Transportée par le sentiment de liberté, elle ose s’inscrire dans un club d’athlétisme universitaire pour reprendre sa vie et son corps en main. Sa première course est une révélation : “Les gens sur les bords de la route m’encourageaient, applaudissaient. Ce soutien de la part de parfaits inconnus m’a galvanisée. Ça m’a réchauffé le cœur et l’âme. Je n’étais plus invisible.” Accro, elle enchaîne les compétitions de trail tel le Raid de l’X : trois jours de compétition multisport sur 150 km qu’elle remporte en duo féminin.
Bien que son cœur se dégrade et que les médecins s’y opposent, Myriam continue à courir des courses de montagne de 50 à 70 km avec plusieurs milliers de mètres de dénivelé. Avant son opération cardiaque, elle se mettra au défi de réaliser un bout de la Via Alpina, la traversée des Alpes suisses, en courant. Soit 400 km de course, qu’elle pratiquera au côté d’un ami champion d’ultra-trail, Diego Pazos, qui veille sur elle. L’opération du cœur est un succès. Aujourd’hui, Myriam, toujours aussi téméraire, a découvert la boxe thaïe. “Le sport me fait vivre, me fait voler et m’offre une bulle d’oxygène nécessaire hors de l’hôpital. C’est la famille que je me suis choisie.”