Mathieu touche enfin au but.
ACHETER DES CHAUSSURES DE TRAIL
L’heure d’arrivée de Mathieu Blanchard en Martinique
Après avoir passé plus de dix-huit jours en mer, traversé deux tempêtes, vomi jusqu’à l’épuisement, et tenu bon malgré une côte fêlée, Mathieu Blanchard et Conrad Colman devraient franchir la ligne d’arrivée de la Transat Café L’Or ce vendredi 14 novembre vers 20 h (heure de Martinique), soit 1 h du matin le samedi 15 en heure de Paris.
Leur IMOCA, le MSIG Europe, se rapproche de Fort-de-France, mettant un terme à une traversée qui aura tout d’un cauchemar épique pour l’ultra-traileur français.
Habitué aux souffrances extrêmes des courses d’ultra-endurance comme l’UTMB ou la Diagonale des Fous, Mathieu Blanchard pensait être prêt. Mais l’océan lui a appris l’humilité. Dès les premiers jours de course, il a été terrassé par un mal de mer extrême :
« Je me vidais littéralement. Je n’arrivais plus à tenir debout. Je vomissais allongé au sol. J’avais envie de mourir », a-t-il confié dans une story Instagram bouleversante.
Puis il y a eu la fatigue. Les nuits sans sommeil. L’impression de ne « servir à rien ». L’ultra-traileur, pourtant habitué à pousser son corps dans ses retranchements, a vécu ce qu’il appelle lui-même un « film catastrophe sans fin ». Chaque mouvement, chaque manœuvre, chaque quart était une lutte.
Live : fin de la Transat Café l’OR, comment suivre l’arrivée de Mathieu Blanchard en direct depuis la France
- 📍 Sur le site officiel des Imoca : imoca.org
- 📍 Sur le site de la Transat : transatcafelor.org
- 📍 Sur les réseaux sociaux officiels : Facebook et Instagram
- 📍 Sur les sites spécialisés : Figaro Nautisme et Voiles & Voiliers
- 📍 Et bien sûr, sur les comptes Instagram des skippers et de leurs proches :
La Transat Café L’Or n’était pas une simple aventure « médiatique ».
Ce fut un baptême du feu, dans des conditions de mer bien plus engagées que ce que Blanchard semblait imaginer. « Je dors moins de deux heures par nuit. Le bruit, les chocs, les secousses m’empêchent de sombrer. Je suis sale, inutile, je pleure seul. » Ces mots publiés sur ses réseaux sociaux ont ému toute la communauté du trail.
Et pourtant, malgré le désespoir, malgré les appels intérieurs à abandonner, il est resté. Parce qu’on n’abandonne pas son coéquipier. Parce qu’on ne quitte pas une transat. Parce qu’on n’abandonne pas ce qu’on a commencé. Ni en montagne. Ni sur l’océan.
Pour beaucoup de traileurs, cette traversée aura mis en lumière une nouvelle dimension de Mathieu Blanchard. Moins le coureur performant, plus l’homme vulnérable. Celui qui doute, qui souffre, qui pleure. Celui qui persiste, aussi.
Cette arrivée, prévue ce vendredi à 20 h (heure locale), n’est pas juste la fin d’une transat.
C’est la fin d’un combat contre l’inconfort, contre soi-même, contre l’inconnu. Exactement ce qu’on va chercher en trail, mais décuplé.
La ligne d’arrivée est en vue. Le port de Fort-de-France s’apprête à accueillir l’IMOCA MSIG Europe et ses deux marins. Mathieu Blanchard devrait poser le pied à terre vers 20 h en Martinique, dans la nuit de vendredi à samedi en métropole. Ce sera la fin d’une parenthèse éprouvante, mais sans doute inoubliable.
Ce qu’il sera intéressant de suivre après l’arrivée
- Le changement de ton de Mathieu Blanchard à l’approche de Fort-de-France : ses dernières publications sont nettement plus positives que celles du début de la course.
- La relation entre les deux skippers : la navigation en double implique une collaboration permanente, dans des conditions extrêmes. Certains aspects de leur dynamique d’équipage pourront peut-être être évoqués une fois la course terminée.
- Les enjeux de cohérence écologique : le bateau MSIG Europe est présenté comme un voilier éco-conçu. La question du retour des skippers en métropole, par avion ou autrement, pourra faire l’objet d’un éclairage ultérieur, en lien avec les engagements de chacun.
Ces points sont formulés sans jugement et dans un objectif d’analyse publique. Ils ne présument en rien des intentions des personnes concernées.
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