J‘ai l’impression que la fin janvier était hier, comme si l’inscription à la TDS venait de se faire. Et pourtant non, huit mois se sont passés, et parmi ces huit mois, quatorze semaines de préparation ont commencé sur la deuxième quinzaine de mai.
Et c’est pas peu dire que cette prépa a été dure ; tout ça grâce à Delphine, ma super coach qui a décidé de bien me fumer et sans qui je serais pas aussi prêt. Que dire aussi des soutiens incessants de partenaires de courses (Gery, Benjy, Flo notamment, dont quelques mantras m’accompagneront pendant la course). Et enfin, trois week-end chocs qui ont été aussi instructifs qu’éprouvans. Un combo KV/Cross du Mont Blanc fin juin, une reco de TDS sur 4 jours début juillet et un combo UT4M 20 Taillefer / UT4M 40 Belledonne fin juillet.
Et maintenant ?
Alors, commençons par les points positifs ; clairement hâte d’en découdre, surtout que je me sens frais mentalement et pas trop amoché physiquement (j’ai quelques douleurs ici et là, mais avant chaque ultra, je somatise toujours un peu, donc pas d’inquiétude).
En revanche, pour ce qui est des sources d’angoisse, plus ça approche, plus y’a qu’à se servir… Déjà, la gestion de deux nuits blanches en montagne, ça va être une nouveauté. Une nuit, ça m’est déjà arrivé. Et si la CCC s’était bien passée, je me souviens que la transition fin de nuit/ début de jour avait pas été simple.
Il faudra ajouter à cela la météo et la gestion du froid.
Car clairement, après la canicule, le mercure est tombé, et il semble qu’on va devoir passer entre les gouttes le mardi, un peu moins le mercredi. Sauf que passer entre les gouttes dans le centre de Chamonix et sur l’arête du Mont Favre en pleine nuit, ce sera pas la même chose. Plus qu’à espérer que l’équipement fera bien le taf.
Avant de faire la reco, j’aurais dit que j’appréhendais le passage dans le Beaufortain, et surtout la partie entre le fort de la Platte et le Cormet de Roselend. Alors ça ne sera pas une partie de plaisir (surtout le Passeur de Pralognan), mais le passage entre le Mont de Vores et les Contamines Montjoie me donne déjà des sueurs.
Enfin, la grosse angoisse est arrivée il y a quelques jours ; alors que j’avais une petite insomnie, j’ai eu la bonne idée d’aller lire quelques articles sur la TDS, et sur au moins trois sites différents, on pouvait lire qu’elle faisait partie de ce qui se faisait de plus difficile sur le circuit trail international. Ça ne fous pas du tout la pression, hein ?