Les français étaient très très chauds aujourd’hui à Paris !

Analyse semi de Paris 2024
Alors que le semi-marathon de Paris commence à toucher à sa fin (ce qui est assez drôle, c’est qu’au moment où nous écrivons ces lignes, le dernier sas n’est pas encore parti et les premiers sont arrivés depuis au moins 37 ans). Nous pouvons cependant déjà tirer quelques enseignements sympas.

Analyse semi de Paris 2024 – En premier lieu, rendons hommage au vainqueur du jour et à sa stratégie de course. Quand on voit le résultat final, on peut se dire que Bernard Koech a marché sur la concurrence, alors que pas du tout. Le kényan a eu une stratégie de course basée sur la patience pour lâcher les chevaux après le 15ème km. Et mettre ses adversaires à 30 secondes minimum en 5km, c’est balèze.

Analyse semi de Paris 2024

Rendons également un hommage appuyé à Mehdi Frère, qui a fait une course assez stratosphérique, réussissant à coller aux basques de Koech autant que possible. Entre ce que Amdouni a fait à Séville sur marathon et ce que Frère a envoyé sur semi, on peut se dire que le fond français ne se porte pas trop mal, et ça nous amène directement au troisième point de notre analyse, à savoir que les français sont chauds !

Sur le top 10 masculin, on retrouve Mehdi Frère, Emmanuel Roudolff, Donovan Christien, Florian Carvalho, Tanguy Benkritly, Florian Girard et Jules Robin. Ça nous fait donc 70% de tricolores dans le top 10. Même à domicile, ça reste une sacrée performance.

Sur le top 10 féminin, on retrouve Fadwa Ledhem, Manon Trapp, Anais Quamener, Laurina Arche et Louise Serban-Penhoat, ce qui nous fait 50% de tricolores dans le top 10. Avec une mention spéciale pour Anais Quemener, qui nous a fait une sacrée double performance après Séville.

On notera également que contrairement à l’an dernier, personne n’est descendue sous l’heure. Au vu des conditions météo, ce n’est pas totalement anormal.

Enfin, d’un point de vue plus général, on constate que le semi-marathon de Paris connaît un succès populaire qui ne se dément pas. Ce n’est pas illogique, puisque cette course se trouve à la croisée de trois chemins, en ce sens qu’elle rencontre ceux qui préparent cette épreuve spécifiquement, ceux qui l’utilisent comme répétition générale avant le marathon de Paris (qui aura lieu dans un mois), et pour ceux qui vont l’utiliser comme dernière sortie longue avant l’écotrail de Paris (qui se déroulera dans deux semaines).

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