Le trail est moins dur que la route... vraiment ?

Pour des raisons qui m’échappent, une part non négligeable de traileurs (ceux qui ne font que ça) et une autre part de coureurs sur route (de nouveau ceux qui ne font que ça) vont toujours avoir envie de jouer à qui a la plus grosse. Et ce qu’on retrouve souvent, c’est que chacun va défendre son sport du fait de sa difficulté.

Même si la majorité d’entre nous varie de l’un à l’autre, on se rend bien compte que ça revient à comparer des pommes et des poires, tant ces sports sont différents. On dit que le trail serait plus facile, car on va courir moins souvent.

Ce n’est pas tout à fait faux, mais c’est aussi tout à fait normal ; quand on va faire du long, on n’a pas le niveau pour se permettre de se mettre dans le rouge. Au contraire, on doit être sur la réserve en permanence.

En parallèle à cela, on va aussi moins courir tout simplement parce que par essence, on a des sols plus dégueulasses. Celui qui arrive à courir dans le parc du Néouvielle comme s’il était sur un trottoir, je veux le connaître ! ça peut expliquer aussi pourquoi on aura tendance à trouver le sol plus traumatisant en route ; c’est juste que c’est plus facile de courir dessus.

Finalement, le seul point où le trail sera plus difficile que la route, ce n’est même pas à cause du dénivelé (car monter et descendre à faible vitesse n’est pas forcément plus dur que de faire du 14km/h pendant plus d’une heure), c’est la gestion de l’effort en altitude ; clairement, là, tu peux pas test !

Vous l’aurez compris, c’est un peu une guerre de clochers que chaque sectaire aime se livrer, et au milieu, il y a une quantité de mecs qui s’en tapent et font les deux ; c’est mon cas. Et en tout état de cause, si je dois comparer, j’ai toujours beaucoup plus fini sur les genoux après un semi sur route qu’après un marathon en trail.

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