C‘est une crainte qu’on n’a pas quand on commence et qui, paradoxalement, devient plus courante quand on vieillit. Peut-être parce qu’on s’est faits avoir une fois et qu’on a très peur que ça revienne. Je parle bien sûr de la course de trop. Elle vient souvent en raison d’erreurs qu’on appeler communément des erreurs de débutant.
Ça peut être dû à un enthousiasme excessif.
Car quand on commence à courir, au début, on va vite progresser et on va être emporté par notre fougue. Si bien qu’on va en faire trop sans observer de temps de récupération. Et de cet enthousiasme viendra potentiellement le surentraînement, et toutes les joyeusetés qui l’accompagnent.
Cette course de trop, ça peut être aussi un excès en « qualité ».
Soit avec une distance trop longue, soit trop de dénivelé. Elle est la course de trop si vous n’avez pas été assez progressif dans l’augmentation des volumes.
Enfin, la course de trop, ça peut être aussi (et pour le coup, ça peut concerner autant les débutants que les plus expérimentés) celle avec laquelle vous voulez rebondir trop vite après un échec.
Par exemple, vous vous inscrivez un 160km et, pour une raison ou l’autre, vous devez stopper après 120km. Vous pourrez être tentés de recommencer une prépa pour atteindre un objectif et ainsi dépasser votre échec. Mais trop souvent, vous oublierez ce que vous avez fait et ne sera focus que sur votre échec (ce qui est injuste pour vous).
Reposez-vous comme si vous aviez atteint votre objectif, prenez le temps de digérer.
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