Le semi-marathon est vraiment la distance la plus difficile
Courir un semi-marathon, c’est ce qu’il y a de plus dur…
Le semi, la distance la plus difficile
Que ce soit sur route ou en trail, nous avons tous des distances de prédilection, soit parce qu’on est plus performants dessus, soit parce qu’on va plus s’épanouir dessus (et les deux ne vont pas forcément de pair). Et parmi toutes ces distances, une semble plus difficile à appréhender que toutes les autres, c’est le semi marathon. Avant d’aller plus loin, précisons ici que l’on se concentre uniquement sur l’épreuve route, et pas sur une distance de 21km en trail (ce ne sont pas les mêmes efforts).
Le semi-marathon se trouve à la croisée des chemins entre le court et le long
C’est ce qui en fait une distance un peu traitre. On aura tendance à se dire que c’est une distance courte, simplement parce qu’un marathon est deux fois plus long et que dès lors, on va pouvoir foncer comme un sanglier ardennais. Mathématiquement ce n’est pas faux, mais c’est un peu plus complexe que ça.
En parallèle, il y a d’autres distances compétition plus courtes sur lesquelles ont n’a pas besoin de calculer, comme le 5km, le 10km, le 15km, voire le 20km (à titre personnel, il n’y a beau avoir qu’un kilomètre de différence, je ne les appréhende pas du tout de la même manière). Ce qui signifie que le semi est finalement assez long pour que ça demande une gestion.
Dès lors, nous nous retrouvons face à un dilemme ; on est tenté d’aller vite car on se dit que ça passera vite, mais c’est prendre le risque de se cramer trop tôt.
Courir vite et longtemps
Et c’est bien pour ça que le semi est très difficile à appréhender, car c’est une distance sur laquelle on doit courir vite et longtemps (contrairement au marathon où on courra plus longtemps et moins vite, et contrairement au 10km où on ira plus vite et moins longtemps) c’est la transition entre le court et le long, ce qui implique qu’il peut s’appréhender de deux manières aux antipodes. Et le souci, c’est que l’on est souvent tenté de conjuguer ces deux manières de penser. Et pour y arriver (à savoir courir vite et longtemps), ça demande un entraînement important (selon moi plus difficile que le marathon et plus difficile que le 10km) qui va demander une résistance plus importante à grande vitesse.
Lire aussi
- C’est quoi un bon temps ou chrono sur le semi marathon de Paris ?
- Entrainement : 1km de running = 3km à vélo
- Entrainement : un mois entre un semi et un trail
- Un semi ne se prépare pas comme un trail court
- Quelle course préparer et courir après le semi-marathon de Paris ?
-
crédit photo : creative commons