Pourquoi courir 100 km par semaine n’est pas indispensable pour progresser en trail
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L’idée de devoir aligner 100 km par semaine pour espérer progresser en trail est ancrée dans de nombreux esprits.
Elle rassure, elle impressionne, elle classe. Pourtant, cette croyance est de plus en plus remise en cause. Le volume, aussi mythique soit-il, n’est pas une condition obligatoire pour performer, et certains traileurs obtiennent d’excellents résultats en courant deux à trois fois moins. Ce qui compte, c’est la qualité, la régularité, et surtout la cohérence du plan d’entraînement avec les capacités et les contraintes de chacun.
De plus en plus de coureurs osent s’écarter du modèle classique basé sur l’accumulation de kilomètres.
Certains témoignent même de meilleures sensations, de performances équivalentes, voire supérieures, en réduisant drastiquement le volume hebdomadaire. À la place d’un bloc unique centré sur la course à pied, ils misent sur la complémentarité. Renforcement musculaire, vélo, rando rapide, mobilité articulaire, travail en côte, tout cela permet de progresser sans pour autant courir tous les jours.
C’est ici qu’intervient la fameuse méthode polarisée.
Cette approche, qui fait de plus en plus d’adeptes, repose sur une répartition simple : beaucoup de sorties en endurance fondamentale, très peu en intensité haute, et quasiment rien entre les deux. Cette logique vise à préserver l’organisme, à renforcer la base aérobie tout en laissant suffisamment de fraîcheur pour encaisser les rares séances dures. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas une méthode de fainéants. Elle demande de la discipline, de l’écoute de soi et une vraie rigueur dans la gestion de l’effort.
L’un des avantages de cette approche, c’est qu’elle laisse de la place à la vie.
Beaucoup de traileurs sont amateurs, travaillent à plein temps, ont une famille, peu de temps libre. Plutôt que de chercher à caler une semaine à 100 km au prix de sacrifices, de fatigue et de lassitude, ils préfèrent construire un socle solide sur quatre ou cinq entraînements courts mais ciblés. Loin de l’épuisement, ce modèle mise sur la durabilité. Et les résultats sont là : moins de blessures, plus d’énergie, plus de plaisir.
Ce débat divise. D’un côté, ceux qui prônent le volume comme passage obligé, souvent parce qu’ils y ont eux-mêmes trouvé des bénéfices. De l’autre, une génération de coureurs plus pragmatiques, qui ne veulent plus sacrifier leur équilibre pour un chiffre. Ce qui est certain, c’est qu’il n’y a pas une seule vérité. Certains s’épanouissent dans le volume, d’autres explosent en suivant des plans très épurés. L’important reste de s’adapter à sa réalité, à ses objectifs, et à son ressenti.
Références pour progresser en trail


En résumé, courir beaucoup ne veut pas forcément dire courir bien.
Si les kilomètres s’enchaînent sans intention, sans écoute du corps, sans travail de fond, alors ils ne sont qu’un chiffre vide. À l’inverse, une séance bien construite, même courte, peut transformer un coureur. C’est cette logique de précision, d’ajustement permanent, qui permet d’ancrer une progression durable et efficace.
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