Le circuit des 25 bosses : pour faire du trail à Paris

On a déjà poussé un petit coup de gueule sur l’absence de trail aux JO.
D’abord en comparaison avec certaines disciplines qu’on va trouver en 2024 (notamment le breakdance) ; ensuite parce que en périphérie parisienne, il y a largement de quoi faire des trucs assez chouettes. Le parcours trail (bon ok sur la notion de trail, je suis prêt à discuter) le plus connu est peut-être celui de l’Ecotrail. On pourrait même s’amuser à faire un KV du style de la Verticale de la Tour Eiffel. Ce n’est sûrement pas le seul.

S’il est moins connu que le parcours de l’EcoTrail de Paris, le circuit des 25 bosses, situé en forêt de Fontainebleau, présente un potentiel assez impressionnant. Et tous les mous du bulbe avec un QI de moins six qui vont vous dire, probablement avec des mots au mieux bisyllabiques, que le trail en dehors des Alpes n’existe pas, seront bien tristes de savoir que c’est d’une incroyable stupidité. D’ailleurs pour la petite anecdote, les alpinistes allaient s’entraîner ici avant d’aller en haute montagne. C’est quand même un signe.

Le circuit des 25 Bosses : en région parisienne

Le circuit des 25 Bosses se situe dans la forêt Domaniale des Trois Pignons, plus précisément en Seine et Marne, près de la commune de Noisy Sur Ecole.

C’est une succession de côtes, de côtelettes, de bosses (ça dépend un peu). Il s’agit en réalité de monticules de rochers où il faut évoluer (et quand je dis évoluer, des fois on peut même dire qu’on va devoir faire un peu d’escalade).

En toute honnêteté, je ne sais pas s’il y en a réellement 25. Est-ce que le total est selon les organisateurs ou selon la police ? Aucune idée, mais je me doute bien qu’un de nos lecteurs pourra nous dire réellement combien il y en a.

Le circuit des 25 Bosses : réputé pour sa difficulté

Ce circuit est réputé pour sa difficulté (même s’il y a des portions de plat entre les bosses), mais aussi pour la beauté de ses paysages. Surtout à mi-parcours, quand vous aurez tout un panorama sur la forêt des Trois Pignons.

Le circuit des 25 Bosses : bien s’y préparer

Un risque qu’on peut prendre, c’est se dire que dans la mesure où c’est en Ile de France, ça ira tout seul. Comme vous pouvez vous en douter, ce n’est pas tout à fait cela.

En gros, il faut pouvoir avoir dans les pattes le niveau pour tenir 4 à 5 heures.

Le circuit des 25 Bosses : équipement pour votre sortie trail

Au niveau des équipements, mieux avoir avec vous
– de quoi manger (comptez une barre ou un gel par heure)
– et boire (comptez de quoi pouvoir boire au minimum une gorgée d’eau tous les quarts d’heure). De toute façon, j’ose espérer que si vous partez pour ce circuit, vous n’y allez pas la fleur au fusil.
– Des chaussures trail de base feront l’affaire (pas la peine d’y aller en Hoka, par exemple) ;
– prenez également un téléphone chargé,
– une couverture de survie
– et un sifflet bien sûr.
– Dans la mesure du possible, chargez dans votre montre ou votre téléphone le tracé GPS du parcours. Car on peut louper une balise, ça peut arriver.
– Concernant le sac, je le dis toujours car ça peut avoir son intérêt ; un sac de trail plutôt fin sera à privilégier. En effet, sur le site des 25 bosses, il est conseillé d’éviter d’avoir un sac à dos trop large, certains passages étant étroits et certaines parties (où il faut grimper) nécessitant une bonne liberté de mouvements.

Le circuit des 25 Bosses : le parcours

Le circuit des 25 bosses constitue une boucle de 14km (ça va) pour un dénivelé positif de 800m (oui c’est assez énorme).

Si on veut se le faire en mode trail et sans s’arrêter, ça va potentiellement piquer les cuisses. On y démarre depuis le parking de la Croix St Jerôme. On découvrira des surplombs, des sables, des grottes, des rochers avec des noms sympas (la tortue, la souris, l’éléphant perché, la roche glissante, le toit du cul de chien, etc.)
Il faut bien suivre le balisage aussi pour des questions de sécurité (d’où l’importance d’avoir en plus le tracé GPS) en raison de l’érosion sur certaines parties de la course.

Cela va sans dire, mais dans le cadre du respect de la faune et de la flore, on n’y va pas comme un bourrin, on évite de faire des feux de camp et les bivouacs.

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