On parle souvent de la CCC comme d’une des meilleures portes d’entrée à l’ultratrail en montagne. En effet, si on doit la comparer aux autres courses de l’UTMB, on aura tendance à voir l’OCC comme trop courte (ici, c’est plus l’apogée de la vitesse), l’UTMB comme trop long (à juste titre) et la TDS comme trop technique (ce qui n’est pas faux).
Pour commencer, la CCC arbore des sentiers relativement peu techniques ; elle est assez roulante pour profiter de ce qu’on a autour de soi, pour ne pas trop risquer de se faire une cheville quand on est éclaté et pour ne pas trop se stresser.
CCC
Au niveau des barrières horaires, le compromis est assez bon, car si elles ne sont pas larges, elles sont assez gérables et on peut aisément prendre son temps pour vivre une expérience sympa.
En termes d’altitude, la CCC monte quelques fois au-dessus de 2000, ce qui vous offre une première rencontre avec plus que de la moyenne montagne ; en termes d’accoutumance, c’est bien fichu.
Ce qui est bien aussi, c’est que vous ne serez quasiment jamais seuls. Alors beaucoup de boomers s’en plaignent car ils ont cru qu’ils étaient Kilian Jornet en mode Into the Wild, mais franchement, quand la nuit arrivera et que vous galèrerez dans des ascensions de col, vous serez contents, à défaut de parler, de ne pas être seuls. Perso, les deux seuls moments où j’étais seul plus de 20 minutes, ça a été sur la descente avant Vallorcine (je crois que c’était Vollorcine, j’étais complètement défoncé) et sur la descente vers Chamonix.
Si on pense aux ascensions un peu dures (la première montée à la sortie de Courmayeur, l’ascension du Grand Col Ferret et le col des Montets notamment), les descentes sont plus longues, mais pas trop casse-pattes. J‘avais lu beaucoup de choses sur le danger de la descente entre le grand col Ferret et Champex. Alors oui, oui il ne faut pas se jeter dessus comme un tapé, mais avec prudence, elles ne sont pas trop traumatisantes. La plus difficile est peut-être (du moins dans mes souvenirs) celle entre la Flégère et Chamonix, mais c’est potentiellement lié à sa situation et au fait que selon le vent, on entend le speaker assez tôt.
100 km
Vous allez, et ce n’est pas négligeable, franchir la barre symbolique des 100km, et à partir de là, un champ des possibles s’ouvrira. Vous sortirez une première fois de votre zone de confort avec une nuit blanche dehors en montagne, et enfin vous aurez un rapport distance/dénivelé très proche de ce que proposent la TDS et l’UTMB ; pour l’UTMB, on est à 60,8m de D+ par kilomètre, on est à 61,07 pour la TDS et à 61 pour la CCC.
Lire aussi
- Video : l’analyse du parcours de la CCC
- La Transvulcania va être une bonne répétition pour les favoris de la CCC
- UTMB : j’ai eu un blackout sur la CCC entre Trient et Vallorcine
- Ma CCC !
Lire encore
-
- Le trail, c’est qu’en montagne.
- La mauvaise foi des Bretons au sujet de l’Ultra Marin
- Trail : quel est le plus dur entre Ultra Marin et Marathon du Mont Blanc ?
- Ces boomers puristes qui sont contre “courir en musique”
- On n’entend plus parler de Peillex (et c’est cool)
- Top 3 des chaussures de trail Nike en solde
- YOUPI : fin d’une hérésie avec le trail et la montagne !
- Allez vous faire tous voir chez les GREC !
- Ultra Marin : direct, suivi, live, infos, résultats et programme
- Soldes trail : 3 produits Salomon pas chers