Nous vous expliquions il y a quelques temps qu’éjaculer dans les sept heures qui suivaient un trail pouvait réduire considérablement les risques de courbatures. L’étude que nous avions découverte tendait à montrer que nous allions rapidement trouver une alternative pour les dames.
Alors, finalement, les choses ont un peu changé, puisque l’étude a certes montré des avancées, mais pas forcément dans le sens qui était imaginé. Car il semblerait désormais que si l’on éjacule pendant la course, les chances d’avoir des courbatures sont pratiquement réduites à néant.
Forcément, vous vous posez au moins deux questions : quand se soulager, et comment le faire ?
Eh bien la réponse varie selon que vous faites du trail ou du marathon.
Marathon : le faire entre le semi et le 30e km
Si vous faites du marathon, ça doit se faire entre le semi et le 30ème km ; en gros, vous devez avoir fait du jus (sans mauvais jeu de mot) et pas encore pris le mur. Si vous vous faites un cinq contre un après avoir pris le mur, ça ne servira à rien, en ce sens que ce sera trop tard. Le problème sera ici de savoir comment faire ?
Le cas du marathon de Paris
Alors si vous êtes sur le marathon de Paris, vous avez de la chance. Car le tunnel de la voie Pompidou fait deux km et se situe vers le 28ème km. Vous devriez donc pouvoir vous lustrer la poutre sans trop de problèmes.
Trail : le faire trois fois
Du coté du trail, il n’y a pas vraiment de moment opportun, car si vous gérez bien votre course, vous ne devriez pas avoir trop de problème de mur. Surtout que si vous êtes sur un ultra, vous pourrez remettre le couvert deux à trois fois (genre sur un UTMB, vous pourrez immaculer les sommets déjà immaculés un certain nombre de fois sur cinquante heures).
technique dite de Francis Lalanne
En revanche, ce qui sera important pour le trail, ce sera la méthode. Idéalement, afin de pouvoir avoir le résultat escompté, nous vous conseillons de faire la technique dite de Francis Lalanne. Dès lors que vous êtes en forêt, trouvez un coin tranquille, faites un trou dans la terre, et reproduisez-vous allègrement.
Alors, si vous limitez quasiment à coup sûr le risque d’avoir des courbatures, ne vous étonnez pas si dans les neuf mois qui suivent votre ultra, un petit bosquet vient sonner chez vous en disant « papa », c’est tout à fait normal.
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