Marathon de Boston : 11 ans après, Buzunesh Deba reçoit enfin les 100 000 dollars qu’elle méritait.
En 2014, l’Éthiopienne Buzunesh Deba franchissait la ligne d’arrivée du marathon de Boston en deuxième position. Onze ans plus tard, elle vient d’être reconnue comme la véritable lauréate de l’épreuve. Et surtout, elle vient de percevoir les 100 000 dollars qui lui étaient dus. Une décision inédite, rendue possible grâce à une initiative historique des organisateurs, au nom de l’équité sportive.
Dopage au marathon
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Dopage au marathon de Boston 2025, un geste fort pour réparer les injustices du passé
Face aux nombreux scandales de dopage ayant terni les résultats passés du marathon de Boston, les organisateurs ont pris une décision radicale : indemniser à leurs frais les athlètes reclassés, sans attendre le remboursement des primes par les tricheurs. Cette démarche, qui concerne des performances remontant jusqu’à 1986, concerne 80 athlètes issus de 16 pays. Le total des indemnisations avoisine les 300 000 dollars.
Le cas emblématique de Buzunesh Deba
En 2014, Deba terminait deuxième derrière la Kényane Rita Jeptoo, créditée d’un record en 2 h 15 min 57 s. Elle recevait alors 75 000 dollars, contre 175 000 pour Jeptoo, cumulant victoire et prime de record. Deux ans plus tard, le Tribunal arbitral du sport suspendait Jeptoo pour dopage, annulant officiellement sa victoire.
Malgré cette décision, Buzunesh Deba n’a jamais vu la couleur du bonus qui lui revenait. L’attente a duré onze ans. Aujourd’hui, c’est enfin chose faite : les organisateurs du marathon ont décidé de l’indemniser directement, puis de se retourner juridiquement contre Jeptoo.
Boston donne l’exemple au monde de l’athlétisme
Jack Fleming, directeur exécutif du marathon de Boston, résume l’esprit de cette décision : « Le reclassement n’a de sens que s’il s’accompagne d’une reconnaissance financière. Les tricheurs ne doivent pas priver les athlètes propres de leur juste récompense. » En d’autres termes, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre : celle d’une responsabilité assumée par les événements eux-mêmes.
vers une nouvelle norme pour les grands marathons ?
Ce geste pourrait inspirer d’autres organisations majeures du monde de l’athlétisme, où de nombreux classements restent faussés par les affaires de dopage. Pour les coureurs, amateurs comme élites, c’est un message fort : l’équité sportive n’est pas une utopie, mais un engagement concret. Pour Buzunesh Deba, c’est un soulagement attendu depuis plus d’une décennie. Pour le marathon de Boston, c’est une manière courageuse de réconcilier son histoire avec les valeurs qu’il prétend incarner.
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