Le trail, discipline exigeante, combine endurance, préparation physique rigoureuse et gestion minutieuse de l’effort. Ludovic Pommeret, figure emblématique du trail avec plus de 20 ans de carrière, partage son expérience et ses secrets pour durer dans ce sport sans compromettre sa santé.
Ludovic Pommeret
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Contrairement à de nombreux athlètes, Ludovic Pommeret a débuté le trail assez tard, à 25 ans.
“Je n’avais pas d’expérience en athlétisme”, raconte-t-il, “et mes débuts se sont faits en marchant sur des parcours longs.” Malgré ce démarrage tardif, il a su s’imposer grâce à un entraînement progressif, une régularité exemplaire et une passion pour les défis.
Des Entraînements Évolutifs et Structurés
L’entrainement
À ses débuts, Ludovic ne suivait pas de programme spécifique mais courait de façon anarchique et se blessait souvent. Ce n’est qu’à partir de 2015, en intégrant l’équipe de France et en travaillant avec un coach, qu’il a structuré ses entraînements. Désormais, il alterne entre des séances de volume en montagne et des séances de vitesse, tout en incluant des périodes de récupération.
L’hiver, Ludovic privilégie le ski alpinisme, une discipline qui lui permet de maintenir un gros volume d’entraînement sans traumatiser ses articulations. Pendant la saison de trail, ses semaines peuvent atteindre 30 heures d’entraînement, avec des semaines “choc” exclusivement dédiées à la course à pied.
La récupération
Pour Ludovic, le sommeil est un élément clé de la récupération. Il dort 7 à 8 heures par nuit, ce qui est primordial pour encaisser les charges d’entraînement. Il travaille également avec un kiné pour éviter les blessures. Son kiné détecte les tensions d§s qu’elles apparaissent.
La nutrition
Au fil des ans, la nutrition a pris une place cruciale dans la préparation des athlètes de trail. Ludovic a longtemps suivi une stratégie simple : Un gel toutes les 30 minutes, accompagné d’eau. Mais il a récemment adopté une approche plus variée, incluant des purées énergétiques et des boissons enrichies en électrolytes. Il consomme environ 80 g de glucides par heure en ultra-trail, mais il reste attentif aux signaux de son corps.
Malgré son expérience, Ludovic continue de se fixer de nouveaux défis. Il envisage de participer à la Hardrock 100 dans l’autre sens l’année prochaine et de courir l’UTMB en duo avec sa femme.
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