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Si nous avons dressé sous forme d’un inventaire à la Prévert ce qui pouvait faire du trail un moment paradisiaque, il peut être assez drôle de faire l’exercice inverse et de se demander ce qui pourrait faire du trail un enfer.
enfer trail – L’idée ne sera bien sûr pas ici de râler gratuitement, d’autres blogueurs d’une indicible médiocrité humaine le font déjà et on ne souhaiterait pas se rabaisser à faire comme eux.
Alors, c’est quoi l’enfer sur un trail ?
bouchons
L’idée ne sera bien sûr pas ici de râler gratuitement, d’autres blogueurs d’une indicible médiocrité humaine le font déjà et on ne souhaiterait pas se rabaisser à faire comme eux. La première chose qui me vient, ce sont les bouchons. Que ce soit sur un petit trail ou sur la CCC (où on est à la file indienne pendant six kilomètres de montée), voire sur une MaxiRace, on se dit qu’on est pas venus pour ça et on a hâte que ça passe. Surtout que niveau odeurs, certains sentent déjà le cadavre de fennec.
ravito
Une autre chose qui fait très mal, ce sont les ravitos prévus et dans lesquels il n’y a plus d’eau. En parlant de ravito, que dire quand il y a un kilomètre d’écart entre ce qui est annoncé et la réalité… Et que dire de ce promeneur retraité qui vous dira « mais t’inquiète pas, le ravito c’est dans un kilomètre », en omettant de nous dire que sur ce kilomètre, on va bouffer 500m de dénivelé positif…
fatigue
L’enfer, c’est aussi ce moment où on va lutter de toutes nos forces pour ne pas s’endormir. Vous savez, en fin de nuit, quand on a déjà une grosse vingtaine d’heures dans les pattes, qu’on commence à avoir des hallucinations et qu’on découvre qu’il est possible de dormir en marchant…
mental
L’enfer, c’est aussi avoir un temps faible. Même pas besoin d’expliquer pourquoi, ceux à qui c’est déjà arrivé savent très bien de quoi je parle…
Enfin, l’enfer, c’est se faire dépasser en montée par un gamin de 18 ans qui a des chaussettes de tennis, des chaussures de route, un short en jean et un tshirt délavé. Et dire que ce sale petit enfoiré venait pour soutenir un pote à la base… AU bûcher !
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