Saintélyon : Faut-il zapper les ravitos ?
En préparant un peu mon plan et ma stratégie de course pour la Saintélyon, j’ai entre autre regardé avec quelle nourriture je devais partir, comptant sur les ravitaillements relativement nombreux. Puis en surfant un peu sur différents sites afin d’être renseigné du mieux possible, j’ai changé mon fusil d’épaule et ai fait le choix d’être le plus autonome possible et d’éviter un maximum les ravitaillements. Pour quelles raisons ?
En lisant, regardant et écoutant des témoignages de participants lors des dernières éditions, les ravitaillements ont quasiment fait l’unanimité, mais contre eux ! Pas tant au niveau de qualité des ravitos que de la quantité (encore que…), mais plutôt au niveau de l’organisation. En effet, beaucoup de coureurs ont relevé des difficultés d’accès aux stands de nourriture (énormément de demande dans un espace restreint). Or, je me connais, et je sais que si j’ai faim et que j’ai du mal à avoir accès aux tables, ça va m’énerver ou me stresser, et ça me fera surtout rester plus longtemps à l’arrêt, et je crains d’avoir plus de mal à repartir.
Sur les derniers ravitos, où le peloton sera un peu plus étiré, les problèmes de ce type devraient être moindre ; se posera alors la question de la quantité de victuailles encore disponibles.
Il sera plus difficile de trouver une alternative aux ravitaillements pour remplir ses gourdes et donc là, forcément, pas le choix…
En revanche, je prendrai clairement le partie d’une autonomie maximale au niveau de la nourriture, et ce au moins jusqu’au lever du jour.
Résultats saintélyon
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