La LyonSaintéLyon, c’est la version extrême et confidentielle de la SaintéLyon : 164 kilomètres à pied, en pleine nuit, avec un aller-retour complet entre Lyon et Saint-Étienne.
Le départ est donné à 9 heures du matin depuis Lyon, pour une première traversée vers Saint-Etienne. Puis, en même temps que les coureurs de la SaintéLyon, les coureurs de la LyonSaintéLyon repartent. Cette année, un homme domine à nouveau : Casquette Verte.
Derrière ce surnom devenu culte, Alexandre Boucheix, triple vainqueur de la SaintéLyon, incarne un trail à la fois populaire et sans compromis. Présent partout, toujours dans l’arène, il s’attaque une nouvelle fois à l’épreuve ultime. Et ce qu’il fait ce week-end tient presque de la démonstration. Car s’il mène la course en patron, c’est aussi après avoir annoncé — à sa manière — une préparation catastrophique : une fracture au pied en octobre avant de faire un top 10 sur la Diagonale des Fous, une sinusite quelques jours avant le départ de la LSL , et un moral oscillant entre ironie et fébrilité à cause de nombreuses sollicitations médiatiques qu’il a de plus en plus de mal à assumer. Autrement dit, tous les voyants étaient au rouge. Pourtant, à mi-parcours, c’est lui qui est devant.
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Le récit de la course de Casquette Verte
Casquette Verte a déjà remporté trois fois la LyonSaintéLyon et vise une quatrième victoire
2019, 2021, 2022 : un triplé historique pour Alexandre Boucheix, qui a dompté à chaque reprise les 156 km et plus de 4 000 m de D+. En 2022, malgré une douleur à la cuisse dès l’aller, il avait serré les dents pour revenir en tête, placer des accélérations au bon moment, sprinter à l’arrivée et décrocher sa 3e victoire. Une course où la stratégie, le mental et la résistance à la douleur ont fait la différence.
Mais en 2024, il n’avait pas pris le départ, officiellement blessé, marquant une pause dans son incroyable série. Son absence avait été remarquée tant il incarne cette épreuve extrême à contre-courant des formats classiques.
Casquette Verte sur la SaintéLyon : 3 victoires, 1 abandon, puis 1 non‑partant
2019, 2021, 2022 : les années où Alexandre Boucheix a remporté la LyonSaintéLyon.
2023 : abandon à l’aller, entre Lyon et Saint‑Étienne.
2024 : non‑participation, officiellement blessé.
Un palmarès fait de hauts et de bas, mais toujours empreint de respectabilité — et le signe d’un coureur mythique de l’ultra‑trail.
Casquette Verte a déjà remporté trois fois la LyonSaintéLyon et vise une quatrième victoire
2019, 2021, 2022 : un triplé historique pour Alexandre Boucheix, qui a dompté à chaque reprise les 156 km et plus de 4 000 m de D+. En 2022, malgré une douleur à la cuisse dès l’aller, il avait serré les dents pour revenir en tête, placer des accélérations au bon moment, sprinter à l’arrivée et décrocher sa 3e victoire. Une course où la stratégie, le mental et la résistance à la douleur ont fait la différence.
Mais en 2024, il n’avait pas pris le départ, officiellement blessé, marquant une pause dans son incroyable série. Son absence avait été remarquée tant il incarne cette épreuve extrême à contre-courant des formats classiques.
Casquette Verte sur la SaintéLyon : 3 victoires, 1 abandon, puis 1 non‑partant
2019, 2021, 2022 : les années où Alexandre Boucheix a remporté la LyonSaintéLyon.
2023 : abandon à l’aller, entre Lyon et Saint‑Étienne.
2024 : non‑participation, officiellement blessé.
Un palmarès fait de hauts et de bas, mais toujours empreint de respectabilité — et le signe d’un coureur mythique de l’ultra‑trail.
Un aller parfaitement maîtrisée
Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte, est arrivé à Saint-Étienne à 17 h 46 après avoir bouclé la première moitié de la LyonSaintéLyon en 8 h 45. Une première partie parfaitement gérée, sans excès, sans précipitation, dans un tempo maîtrisé. Il a pris le temps de se changer, de manger chaud, de récupérer — et peut-être même de dormir un peu. Le règlement n’impose aucun temps limite avant d’enchaîner le retour : cette pause entre les deux boucles fait partie intégrante de la stratégie. Au moment de repartir pour la deuxième moitié, il était lucide, frais, concentré. Le vrai combat commençait.
Un retour de course piégé
Reparti de Saint-Étienne à 23 h 30, Casquette Verte a surpris tout le monde en haussant brutalement le rythme dès les premiers kilomètres de la deuxième boucle. Il a repris un à un tous ses adversaires, pointant en tête à 1 h 02 du matin au km 96,3, soit Saint-Christo-en-Jarez, après seulement 2 h 17 de course sur le retour. Sa vitesse moyenne depuis Saint-Étienne dépasse les dix kilomètres heure, sur un terrain exigeant avec près de mille mètres de dénivelé positif dans cette portion. Plus que jamais, il est en position de force. La LyonSaintéLyon est désormais une chasse derrière lui.
Casquette Verte confirme nos prévisions de course.
1. Ce que nous avons écrit. Vendredi, uTrail affirmait que Casquette Verte restait le grand favori malgré une cheville abîmée et une sinusite persistante. On annonçait une stratégie d’usure : faire l’aller tranquillement sans chercher le podium, puis tout jouer sur le retour. On insistait sur le fait que seul le retour comptait officiellement pour le classement final.
2. Ce que cela confirme aujourd’hui. Casquette a exactement appliqué ce plan. Il boucle l’aller en 8 h 45, à la 12ᵉ place, sans forcer. Puis, à la bascule, il enclenche la relance : au pointage de Saint-Christo (km 96,3), il est en tête. Tout se passe comme prévu. Ce qu’on écrivait hier n’était pas de l’intuition : c’était une lecture juste du coureur, du format et du moment.
LyonSaintéLyon : une épreuve à part
La LyonSaintéLyon reste méconnue du grand public avec 700 coureurs au départ.
Son départ s’est fait en toute discrétion à 9 h ce samedi matin depuis le centre de Lyon, bien avant le départ officiel de la SaintéLyon classique à 23 h 30. Ce format aller-retour est à la fois un défi physique extrême et une aventure mentale redoutable. Il n’y a pas de live officiel, pas d’images pendant la journée, juste les pointages pour suivre les écarts et tenter de comprendre les stratégies en jeu.
Pour Casquette Verte, c’est une occasion unique de marquer encore un peu plus l’histoire de cette course qu’il a déjà remportée trois fois. Mais cette fois, en doublant l’aller-retour, il pourrait accomplir quelque chose de jamais vu : gagner la LyonSaintéLyon en patron, de bout en bout.
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Cet article s’appuie sur des données publiques, disponibles sur les outils de suivi live, ainsi que sur des contenus publiés par le coureur et son assistance sur les réseaux sociaux (notamment Instagram Stories). La capture d’écran utilisée est issue d’une story publiée publiquement par son équipe, et sa reprise est effectuée dans le strict respect du droit à l’information, à des fins de commentaire, d’analyse et de contextualisation de l’événement.
