dossard UTMB, chamonix
Une sortie entre potes a tourné au scandale le 11 décembre dernier au Bar du Moulin, un établissement branché du centre-ville de Chamonix. Une traileuse bien connue dans la vallée aurait profité de la présence des responsables des inscriptions et du tirage au sort de l’UTMB pour passer à l’action… mais pas sur les sentiers cette fois-ci.
dossard UTMB à Chamonix
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A Chamonix : une tentative peu subtile pour influencer le tirage au sort et obtenir un dossard pout l’UTMB
Le processus d’inscription pour l’UTMB Mont-Blanc, lancé le 19 décembre, a été marqué par de nombreux problèmes techniques. Dès 11 heures, les serveurs de l’organisation ont cédé sous l’afflux massif des connexions, rendant le site inaccessible pour de nombreux traileurs. Les frustrations ont rapidement envahi les réseaux sociaux, avec des messages dénonçant un système défaillant et une organisation jugée déconnectée des attentes des coureurs.
Face à cette situation, l’UTMB a dû prolonger la période d’inscription et mettre en place un échelonnement pour certains formats comme la MCC, réservant d’abord des places aux résidents locaux. Les résultats du tirage au sort, attendus avec impatience, seront dévoilés le 16 janvier.
Une tentative désespérée pour garantir un dossard
Lors de cette fameuse soirée, la traileuse mise en cause aurait, selon des témoins, tenté d’approcher plusieurs membres de l’organisation, leur faisant des avances explicites.
“Elle répétait qu’elle ferait tout pour avoir un dossard garanti”, explique un habitué du bar.
La situation a dégénéré lorsqu’elle aurait commis des gestes déplacés à l’encontre de deux membres du staff de l’UTMB, qui ont immédiatement alerté la sécurité.
Une intervention policière et des conséquences judiciaires
La police a été appelée pour intervenir et maîtriser la traileuse, qui aurait résisté en criant :
“Vous ne comprenez pas, c’est mon rêve de courir l’UTMB !”
Placée en cellule de dégrisement, elle a passé deux jours sous surveillance avant d’être convoquée devant le tribunal correctionnel d’Annecy.
Elle risque gros : selon l’article 222-22-1 du Code pénal, une agression sexuelle est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. De plus, son nom pourrait être inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles, une inscription qui entacherait sérieusement sa réputation dans le milieu du trail.
Le tirage au sort reste impartial
Malgré l’incident, l’organisation de l’UTMB a tenu à rassurer la communauté des traileurs. “Nous comprenons la frustration que peut engendrer un tirage au sort, mais nous rappelons que les résultats sont totalement aléatoires. Aucun comportement déplacé ne changera cette règle”, a déclaré un porte-parole de l’événement.
Si cette affaire a fait couler beaucoup d’encre dans la vallée, elle soulève une fois de plus l’importance de la modération… que ce soit dans l’entraînement, l’ambition ou les soirées arrosées après une saison bien remplie.
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