Entrainement trail : la coupure estivale

La question de Fabrice :”comment gèrer la coupure estivale, pour bien récup’, sans trop perdre les acquis, depuis le début d’année… J’ai 3 semaines de relâche, avant de reprendre un plan marathon”.

coupure estivale – La coupure complète n’est pas une obligation pour une ‘carrière’ sportive.

coupure estivale

Plusieurs études ont montré que l’on peut s’entrainer en permanence à condition de respecter les règles de base de l’entraînement (variation des qualités travaillées, respect des repos entre les séances, hydiène de vie…). Cela peut passer par une coupure du sport spécifique, mais pas nécessairement une coupure générale.Mais ceci n’est vrai que pour l’aspect entraînement. Après certaines compétitions (les longues distances notamment), une coupure peut être nécessaire après la compétition pour réparer les dégâts d’un marathon par exemple.Généralement, on peut utiliser la relâche (ou les vacances) pour changer de sport (natation, vélo, escalade…).

Pour la course à pied, je choisirai plutôt les activités sans chocs sur les membres inférieurs pour laisser le temps au corps de se refaire une virginité.

Au niveau aspect entraînement/pratique sportive, je conseillerai plutôt du faible volume et faible intensité. Juste de quoi maintenir les qualités que tu as sans chercher à progresser. 2 ou 3 séances tranquilles devraient suffire. Tu auras nécessairement une baisse de qualité, mais elle sera moindre.
Autre chose d’important: la préparation à la coupure est tout aussi importante que les vacances. La semaine avant de couper, réduis fortement le volume d’entraînement (par 2 par exemple). Cela permet de maintenir l’intensité (donc le travail) sans piocher dans les réserves (donc le repos sera réellement du repos et non de la récupération).

Enfin l’aspect prévention: profites de ta relâche pour faire du travail fonctionnel pour réduire les déséquilibres musculaires que provoque la course à pied

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