Quand on fait du trail en hiver, il y a toujours l’opportunité (ou le risque, ça dépend du point de vue) de courir dans la neige, même si avec le dérèglement climatique, ça aura potentiellement tendance à se raréfier. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est dingue de voir à quel point dans la neige, on n’avance pas vite. En tout cas, personnellement, j’ai fait un 20km l’an dernier en 1h40 (il y avait un peu de boue et d’humidité, mais rien de plus); cette année, le même sous la neige du début à la fin, en 1h50.
Sur le coup, j’ai été assez frustré, car je n’avais pas l’impression que ça glissait tant que ça. Alors comment expliquer ça ? Les deux seules raisons qui me sont venues à l’esprit, c’est que je ne savais pas où je mettais les pieds et que dès lors, par prudence, les appuis n’étaient pas les mêmes (d’ailleurs, à chaque fois que je cours dans la neige, dans les trois jours qui suivent, j’ai les adducteurs en feu).
Que faire ? On essaie de faire contre mauvaise fortune bon coeur et se dire qu’on peut savourer la beauté des paysages (et il faut bien reconnaître que c’est magnifique), ou encore profiter du fait que sous la neige, on a beau connaître l’endroit, c’est comme si on n’y avait jamais mis les pieds. Autrement dit, il faut trouver un compromis entre le slow running (que je n’aime pas, mais alors pas du tout) et le fait de profiter des paysages (ce que je n’ai pas l’habitude de faire). De toute façon, si on va plus vite, on risque de se faire mal et on se crispe.
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