prépa trail
Le mois de janvier, c’est souvent le mois de la reprise et du début des préparations en vue des objectifs de printemps, voire d’été (si vous êtes quelqu’un de très prévoyant). Et que ce soit votre premier ou votre vingtième ultra, vous le savez très bien, il y a des choses que vous ferez bien, d’autres que vous ferez moins bien. Quelles sont les erreurs les plus fréquentes que l’on voit ?
préparation trail – Et que ce soit votre premier ou votre vingtième ultra, vous le savez très bien, il y a des choses que vous ferez bien, d’autres que vous ferez moins bien. Quelles sont les erreurs les plus fréquentes que l’on voit ?
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Ne pas tester son matériel au préalable
On le voit encore trop souvent; il faut absolument avoir testé ses équipements en entraînement. Les chaussures, ça semble être la base, mais pas seulement. Les chaussettes, les sacs, les shorts; tout doit être testé, car on n’est jamais à l’abri d’un frottement bizarre.
Ne pas tester ses ravitos
Idem que pour le matériel, une mauvaise gestion des ravitos, ça peut vous foutre en l’air toute une course. Alors, tout ce que vous prendrez en course, vous devrez impérativement l’avoir testé à l’entraînement, d’abord, puis sur une plus petite course (solide comme liquide !)
Ne pas se reposer
Une prépa, ça dure au minimum deux mois et demi, et ça peut durer jusqu’à cinq ou six mois, selon votre objectif. Et quelle que soit la durée, une prépa, c’est cyclique et surtout pas linéaire. On s’aperçoit, quand on regarde d’un point de vue macro, que toutes les quatre semaines (à la grosse louche), on a un allègement du programme. S’il est présent, ce n’est pas par hasard. De même que la nécessité de lever le pied dans les deux semaines qui précèdent l’événement. Alors, j’entends déjà quelques blaires qui vont dire “gneu gneu, casquette verte il s’arrête jamais”. Oui c’est vrai. Cependant, je trouve assez présomptueux d’oser vous comparer à lui, car clairement vous n’avez et n’aurez jamais le quart de son niveau. De plus, si cette méthode marche pour lui, ça ne veut pas dire que ça marchera pour vous. Plus globalement, tirer une généralité d’un cas particulier, ce n’est vraiment pas très intelligent.
Négliger son hygiène de vie
Ici, c’est toujours un compromis difficile à trouver. Mais il faut absolument y parvenir. Car d’un côté, on aura les ascètes qui pèsent tout ce qu’ils mangent et font attention en permanences (à la Antoine Guillon) et d’un autre côté, on a ceux pour qui le plaisir passe aussi par la bonne bouffe et la bière (Casquette Verte représente parfaitement bien cet esprit Carpe Diem). Sauf pour des gens normaux, vivre à la Guillon, c’est déprimant, et vivre à la Casquette Verte, on finit par le payer (notamment parce qu’on n’a pas son volume kilométrique). On doit donc réussir à avoir une hygiène de vie qui soit adéquate avec la course, tout en s’assurant de ne pas déprimer, de sorte à risquer la démotivation.
Il y a aussi être dans le déni par rapport à ses limites, négliger la préparation mentale, mal préparer sa course, mais nous en parlerons à un autre moment.
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