Résultat Ultra Trail du Puy-Mary Aurillac UTPMA
Maxime Cazajous remporte le 105 km de l’Ultra Trail du Puy-Mary Aurillac UTPMA
Résultat Ultra Trail du Puy-Mary Aurillac UTPMA
Résultat Ultra Trail du Puy-Mary Aurillac UTPMA : victoire de Maxime Cazajous
Ce week-end avait lieu l’Ultra Trail du Puy-Mary Aurillac (UTPMA). Après deux éditions annulées pour des raisons sur lesquelles on ne va pas revenir, la course a repris ses quartiers sur la place des Carmes à Aurillac, d’où est parti le 105km (pour 5500m de D+) ce samedi à 0h00, le tout avec une nouvelle équipe dirigeante aux baguettes.
Avec la chaleur en invitée surprise, ce sont pas moins de 885 coureurs qui se sont élancés. Pour le coup, elle a vraiment posé des difficultés à de nombreux coureurs (heureusement qu’elle n’a pas forcé à l’annulation de l’épreuve). C’est aussi pour ça que c’était idéal de commencer à minuit. Après, se prendre le cagnard après 9 à 10 heures d’effort dans les pattes, ça demandait une stratégie de course un peu différenteEt finalement, c’est Maxime Cazajous qui l’a emporté en 12 heures, 37 minutes et 56 secondes.
Le vainqueur a déclaré à l’arrivée sur France 3 :
« Ce fut une course difficile, très belle. Je me suis régalé. Je ne la connaissais pas du tout, la montagne était magnifique. J’avais un peu d’appréhension avec ces conditions météo qui allaient être difficiles mais on a eu de la chance les premiers, je pense, parce que la nuit a été, non pas fraiche, mais pas trop mauvaise. Il y avait du vent sur les sommets, donc j’ai vraiment souffert de la chaleur que les 2 ou 3 dernières heures. On m’avait dit : c’est roulant, pas trop technique, toi qui es des Pyrénées, tu vas trouver ça facile ! Non ce n’est pas facile car il y a plein de pièges sur les sentiers. Il y a des passages de vaches, il y a des trous, des cailloux qui dépassent, les pentes sont raides. Il y a 15 kilomètres d’approche roulante au début et à la fin, mais entre les 2 le dénivelé est condensé sur 70-75 kilomètres. Ça fait mal aux jambes ».
Gestion de course
Maxime a adopté une stratégie plus prudente pour éviter de s’emballer. De son propre aveu, l’emballement est peut-être ce qu’il doit apprendre le plus à gérer. Comme il l’a expliqué, « c’est vrai que ce n’est pas très raisonnable, il faudrait que j’apprenne à gérer. Sur le Mont Blanc ou sur la diagonale des fous c’est ce qui me fait défaut, partir à l’instinct et ne pas calculer. Ça marche mais des fois je me suis planté aussi ». En soi, il a une gestion de course un peu à la Walmsley. Notons qu’il commence à monter en volume avant ses deux grosses échéances pour 2022, à savoir l’UTMB et la diagonale. Vu son état de forme actuel, il risque d’être en bonne forme !
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