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En quoi Casquette Verte est-elle aussi impressionnante ?
Hier, on avait un énorme coup de cœur pour Casquette Verte, en insistant sur ses performances absolument époustouflantes (par rapport aux élites), notamment par rapport au fait qu’il vient de la « société civile ». Le terme est peut-être mal choisi ; ce que je veux dire par là, c’est que le trail est sa passion, et pas son métier. On aurait pu en rester là et se dire que ce n’était déjà pas mal, mais quand on regarde d’un peu plus près, on prend un peu plus la mesure de son talent, et de son potentiel.
Une philosophie intéressante
Dans quelques interviews qu’il a données et dans diverses publications qu’il a produites, Casquette Verte met en avant des entraînements à la sensation plutôt que des cycles et des plans d’entraînement. De mémoire, il dit n’avoir jamais suivi de plan d’entraînement pour préparer un ultra. Sa philosophie, c’est 23km au minimum par jour avec un maximum de dénivelé et une allure moyenne qui tourne autour de 4 minutes au kilomètre.
C’est quelque chose qui m’impressionne particulièrement (à titre personnel) car je stresse toujours à l’idée de m’entraîner à la sensation, toujours peur d’en faire trop, ou pas assez, de mal gérer mes efforts, de mal gérer ma récupération, d’arriver trop crevé sur une épreuve, ou insuffisamment préparé. Et plus généralement, la gestion du temps sur du long terme est quelque chose que j’aime bien.
Aussi, quand quelqu’un arrive dans le game avec une philosophie aux antipodes de la mienne et quand je vois les résultats que ça lui confère, je trouve ça absolument hallucinant et particulièrement impressionnant.
Forcément, la question à cent francs arrive : s’il suivait un plan d’entraînement, est-ce qu’il serait encore plus performant ?
Aux personnes que j’entraîne, j’ai tendance à dire oui.
Pour Casquette Verte, je dirais le contraire (étonnant, non ?). Car à s’entraîner au feeling, il connaît son corps par cœur, il a la maturité pour l’écouter (et cette maturité va venir avec les années) et adapter ses entraînements le cas échéant. Après, il a un tel coffre et un tel volume qu’il peut se le permettre. Egalement, et c’est là que le mental est fondamental tant dans le trail que dans une prépa, c’est que pour performer, il faut une méthode adaptée à soi ; et ce qui convient à A ne conviendra pas à B, et inversement. Et si Casquette Verte suivait un plan d’entraînement pour, éventuellement gagner quelques minutes ou quelques places et s’ennuyer dans sa prépa, ou être frustré de devoir en faire moins que ce qui est prévu, est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Je pense que la question, elle est vite répondue…
En tout état de cause, réussir à performer autant avec une philosophie d’entraînement basée sur le feeling et l’écoute de soi, ça force clairement encore plus le respect.