Pendant longtemps, l’idée de moteurs cachés dans les vélos du peloton relevait presque du complotisme. Pourtant, en 2025, la lutte contre la fraude technologique est bien réelle et s’intensifie. Et ce n’est pas un détail anecdotique : c’est un ancien chasseur de terroristes qui est aujourd’hui chargé de traquer les tricheurs du Tour de France. Oui, vous avez bien lu. L’Union cycliste internationale ne plaisante plus.
On reparle du dopage technologique sur le Tour de France
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Tour de France, un ancien des services antiterroristes à la tête de l’enquête
Nick Raudenski n’est pas un nom connu des suiveurs du Tour, mais il joue un rôle central dans les coulisses de la Grande Boucle. Cet ancien enquêteur du Département de la sécurité intérieure des États-Unis, qui traquait autrefois des terroristes, est désormais responsable de la détection de moteurs cachés dans les vélos du peloton. Son objectif ? Empêcher toute forme de triche technologique, aussi sophistiquée soit-elle.
Un protocole de contrôle ultra-renforcé
En 2024, l’UCI a scanné 192 vélos à l’aide de machines à rayons X, un chiffre en hausse de 17 % par rapport à l’année précédente. En 2025, ce nombre devrait encore grimper. Systématiquement, le vélo du vainqueur d’étape et celui du maillot jaune sont passés au crible. Et désormais, l’UCI ne se limite pas à la ligne d’arrivée : elle scrute aussi les comportements suspects pendant la course et intercepte les vélos dès le franchissement de la ligne pour des vérifications immédiates.
Des outils de haute technologie inspirés de la Formule 1 et des drones
L’appareil utilisé pour scanner les vélos n’a rien d’un simple gadget. C’est un dispositif portable à rayons X, capable de révéler les câbles, les batteries, les moteurs, ou même les numéros de série internes. L’UCI s’inspire de ce qui se fait de plus pointu en Formule 1 ou dans l’univers des drones, où les miniaturisations électroniques atteignent des niveaux stupéfiants.
Et pourtant… toujours aucune preuve récente
Depuis l’affaire Femke Van den Driessche en 2016 — une cycliste belge prise la main dans le sac avec un moteur dans son vélo lors des Mondiaux de cyclo-cross espoirs — aucun cas n’a été officiellement détecté. Alors, doit-on en conclure que les moteurs ont disparu ? Pas si vite. Pour Raudenski, deux options sont sur la table : soit les tricheurs sont devenus indétectables, soit il n’y a rien à trouver… et cette incertitude le hante.
Un système de signalement avec primes à la clé
Pour pallier ce manque de résultats, l’UCI a lancé un programme de récompenses : toute personne apportant une information crédible pouvant mener à la découverte d’un moteur caché peut recevoir une prime. De quoi inciter certains à parler — et peut-être faire trembler certains ateliers.
On peut continuer à plaisanter sur les montées surhumaines, mais il faut désormais prendre cette lutte contre la fraude technologique très au sérieux. Ce n’est plus un délire de forum ou une suspicion de comptoir : c’est une mission confiée à un ancien agent de renseignement, armé de rayons X et de méthodes issues de la lutte antiterroriste. Alors oui, cette histoire de moteur sur les vélos du Tour de France… c’est du sérieux.
Résumé
La lutte contre la fraude technologique sur le Tour de France prend une tournure de plus en plus sérieuse. Nick Raudenski, un ancien chasseur de terroristes américain, est désormais chargé de détecter les moteurs cachés dans les vélos du peloton. À l’aide de scanners à rayons X ultra-performants, l’Union cycliste internationale renforce ses contrôles, notamment sur les vélos des leaders et des coureurs ciblés. Bien qu’aucun moteur n’ait été retrouvé depuis le scandale de 2016, les soupçons persistent. L’UCI multiplie les contrôles, s’inspire de la technologie des drones et propose même des primes à ceux qui dénonceraient une triche avérée. Le message est clair : ce n’est plus une blague, la chasse aux moteurs est bel et bien lancée.
FAQ
Qui est Nick Raudenski ?
C’est un ancien enquêteur de la sécurité intérieure américaine. Depuis 2024, il dirige la lutte contre la fraude technologique à l’UCI.
Comment sont contrôlés les vélos du Tour ?
Ils sont scannés par rayons X, en priorité ceux du maillot jaune, du vainqueur d’étape et des coureurs ciblés selon leurs comportements suspects.
A-t-on déjà trouvé des moteurs cachés dans le cyclisme ?
Oui, une seule fois officiellement : en 2016, dans le vélo de la jeune Belge Femke Van den Driessche.
Est-ce que les moteurs sont encore utilisés aujourd’hui ?
Rien ne prouve leur usage actuel, mais les contrôles se poursuivent, car la technologie des moteurs miniaturisés évolue très vite.
Peut-on dénoncer anonymement un cas de fraude ?
Oui. L’UCI a mis en place un programme de signalement avec des incitations financières à la clé.
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