Grands Trails d’Auvergne : Un « sommet national » qui peine à convaincre
Les Grands Trails d’Auvergne, affichés comme le « sommet national du trail », ont suscité des réactions fortes, notamment à travers un retour détaillé de Ludovic, traileur expérimenté. Nous partageons son message intégral avant de revenir sur les points principaux et les réactions.
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Grands Trails d’Auvergne : quand le « sommet national » déçoit les traileurs
Les Grands Trails d’Auvergne, en affichant leur ambition d’être le « sommet national du trail », ont attiré l’attention mais également suscité de vives critiques parmi les participants. Ludovic, traileur chevronné, a exprimé son mécontentement face à des dysfonctionnements logistiques et à une censure des retours constructifs sur les réseaux sociaux de l’événement.
Des problèmes d’organisation qui entachent l’expérience
Ludovic détaille plusieurs aspects de l’organisation qui, selon lui, ne sont pas à la hauteur d’une course de ce calibre. Il évoque des informations cruciales fournies en dernière minute, comme l’obligation de déposer les sacs de délestage peu de temps après la récupération du dossard. Ce manque de prévoyance a ajouté un stress imprévu pour les coureurs, qui auraient souhaité une communication plus claire et anticipée.
Ravitaillements insuffisants et bases de vie sommaires
Les ravitaillements, censés être adaptés aux besoins énergétiques d’un ultra-trail, ont également fait défaut, avec un manque d’aliments protéinés et de sucres lents pourtant nécessaires pour ce type de course. Ludovic relate que, bien avant la fermeture des barrières horaires, certains ravitaillements ne proposaient que des snacks de base. Les bases de vie, de leur côté, manquaient de lits de camp et de lieux de repos, forçant les coureurs exténués à se contenter de tables dans des espaces peu confortables.
Suivi live et balisage à revoir
Le suivi en direct, essentiel pour les proches, s’est arrêté au 78e kilomètre, laissant les familles dans l’incertitude pour une longue portion de course. Par ailleurs, le balisage imprécis a désorienté plusieurs coureurs, qui ont dû vérifier constamment leur position sur leurs montres GPS pour éviter des détours inutiles. Cette gestion approximative du parcours a ajouté un défi supplémentaire, peu adapté aux conditions de fatigue d’une telle épreuve.
Un coût élevé pour un souvenir décevant
Ludovic, comme d’autres participants, s’attendait à une dotation marquante pour le prix de l’inscription, mais n’a reçu qu’une casquette et une médaille en bois identiques pour tous les formats. Une attention supplémentaire, comme des produits locaux, aurait pu rendre cette expérience plus valorisante.
Censure des critiques : un manque de transparence
L’aspect le plus controversé reste la censure des avis constructifs sur les réseaux sociaux de l’événement, où plusieurs traileurs, dont Ludovic, ont vu leurs commentaires supprimés et leurs comptes bloqués pour avoir exprimé des retours honnêtes. Cette gestion de l’image, perçue comme une fermeture au dialogue, contraste avec l’esprit de transparence et d’échange attendu dans la communauté du trail.
Les Grands Trails d’Auvergne, bien que prometteurs dans leur ambition, n’ont pas su répondre aux attentes de nombreux traileurs, tant sur le plan logistique que dans la gestion de la communication.
Les Grands Trails d’Auvergne, malgré des ambitions affichées, semblent avoir laissé un goût amer à plusieurs coureurs. Les points soulevés par Ludovic rappellent qu’un « sommet national » du trail se doit de répondre aux attentes de ses participants, surtout sur des aspects cruciaux comme la logistique, le confort et l’écoute des retours.
Droit de réponse : t rai l inter na tio nal at g mél d o t com
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crédit photo utrail