Un GR sinon rien!
Après sa saison hivernale bien remplie au Japon et au Canada, le gapençais Stéphane Ricard débutera son programme estival le week-end prochain (samedi 27 juin ou dimanche 28 juin) avec le tour du Vieux Chaillol. Compte tenu du contexte actuel et de l’annulation de l’Ultra trail du Mont Blanc fin août, il tentera d’établir un temps de référence sur ce circuit de grande randonnée. Plus orienté vers les efforts longs, il effectuera ce tracé de 96 kilomètres avec 4400 mètres de dénivelé le plus rapidement possible entre le Champsaur et le Valgaudemar.
“Cela fait plusieurs années que je rêve de faire ce GR dans la vallée. Comme il n’y a pas de compétition actuellement, c’est l’occasion. Je connais certaines portions du tracé. Il est très varié à tous les points de vue. Que ce soit au niveau du dénivelé ou de la diversité du parcours, on ne s’ennuie jamais. La toute première partie est vraiment roulante jusqu’à La Chapelle en Valgaudemar avec 38 kilomètres et seulement 1000 mètres de dénivelé avec des passages par Chaillol, Les Costes ou encore Saint Jacques en Valgodemar. La deuxième est beaucoup plus escarpée avec une partie au cœur même du parc des Ecrins. La partie la plus montagneuse se situe entre le refuge du Xavier Blanc et le refuge du Pré de La Chaumette, avec un passage au point culminant de ce GR, le col de Vallonpierre situé à 2607 mètres. Cette partie est encore bien parsemée de névés. Il faudra faire avec! La toute dernière partie de ce tour reste tout de même exigeant avec une longue monte aux Richards au départ des Borels. J’utiliserai aussi à cette occasion les chaussettes Coccinelle, spécialiste dans les chaussettes de randonnée, une manière aussi de valoriser le patrimoine naturel haut-alpin”.
Pour le triple champion du monde de raquettes, il s’agira seulement de la deuxième expérience sur une distance aussi longue après sa participation à la CCC sur Chamonix l’été dernier. “Effectuer le tour d’un massif est vraiment motivant. Il y a une logique, un but. Le réaliser en une dizaine d’heures est aussi une aventure. C’est ce que je recherche aussi: découvrir de nouvelles sensations, de nouvelles émotions autour de ce projet qui me tient à cœur depuis quelques années. Partir dans l’inconnu est aussi une motivation. A ma connaissance, personne n’a encore réalisé ce tour en courant. Cela permettra de mettre en place un temps de référence qui servira de support à d’autres tentatives. J’ai également plein d’idées de défis en tête comme réaliser le tour de la station d’Ancelle par toutes les crêtes par exemple, la suite du projet “De la lavande à la glace” et bien sûr le championnat de France de trail à Gap dans le cadre du Gapencimes,”.