Ultra Pas du Diable,de bonne augure
126km /6800 D+ environ
Comme après chaque objectif, environ deux ou trois par an, me revoici devant le clavier pour tenter de retranscrire avec le plus de justesse possible mon ressenti.
Cette année, après une 9eme place encourageante à mon précédent gros objectif Evergreen 228 en septembre dernier (sur lequel j’ai pris mon pied comme jamais), j’ai décidé de raccrocher ma carte de licencié à la fédération française de triathlon. Cette courte expérience n’aura duré qu’une année : juste le temps de participer à deux objectifs qui m’avaient séduit (IronMan de Nice et Evergreen 228).
J’ai enfin trouver mon sport de prédilection après 5 ans de test : 3 ans de vtt AllMontain, 1 an de trail, et 1 an de triathlon, une des discipline semble une évidence…le trail au beau milieu de la nature ! Ils auront mes faveurs pour cette année 2017 et plus j’ose espérer.
Adepte du long effort, c’est tout naturellement que je recherche en cet début année des Ultras trails, et bien évidement les montages vidéo des organisations me font rêver. Au détour de mes recherches, je tombe sur un challenge chapeauté par Antoine Guillon : une référence dans le milieu du trail, ce qui est un gage de qualité de mon point de vue.
Je décortique leur règlement qui indique qu’il y a 9 courses répertoriées sur le challenge et que pour intégrer le classement final il faut être finisher d’au moins 3 sur 9. Il ne m’en faut pas plus pour me décider à sélectionner trois ultras. Je fais ici, le récit du premier sur les trois que j’ai sélectionné.
La préparation en janvier
Janvier la préparation commence timidement, je reprends la course à pied, le trail, un peu de vtt sans pour autant laisser de côté le vélo de route pour le volume, ce même vélo que j’ai détesté et qu’aujourd’hui j’ai du mal à m’en séparer. C’est certainement dû à la peur qui règne en moi de perdre les acquis. A l’inverse pour la natation, j’ai eu aucun problème à stopper du jour au lendemain……^^
Je sélectionne 3 courses qui vont me permettre de me préparer et de me faire progresser au long des entraînements, mais je vais vite déchanter….
19 février, Trail des Ruthènes 56 km, 2400d+
Une broutille à voir ce qui m’attend sur les Ultras…et pourtant… physiquement bien au 40e km et classé 13e, « le drame arrive » : le genou gauche se bloque net après une dizaine d’alertes pendant la course, finir était une certitude pour moi, mais parcourir 16 km en marchant, tu comprends qu’être traileur et randonneur (comme on nous surnomme) ce n’est pas exactement la même chose…putain que c’est long.
Après la 6e année de sport, il fallait bien que je me fasse à l’idée que l’abandon sur une course n’était pas une option, mais devait être à un moment pris en considération. Après la course, je me fais diagnostiquer un TFL, je stoppe le sport 7 jours : inconcevable pour moi, mais je m’exécute.
Mars
Le 4 mars, rendez-vous après une timide reprise, sur les pentes du Black Montain, pas prêt à 100 % pour effectuer les 55 km et 3600 D+, mais il faut bien re-tester le genou, un signe du destin, épreuve annulée pour cause de neige…
Avril
L’entraînement reprend, et le 2 avril je fais à nouveau une 9e place au BrassacaTrail (28km 1500D+) en mode souple. Cette course confirme que mon genou est à nouveau opérationnel pour m’accompagner dans mes folies.
Il reste 3 semaines avant la semaine de repos et le jour J avec mon principal premier objectif : le trail du Pas-du-Diable.
Malheureusement, rebelote à 6 jours du départ : sur un des derniers entraînement, le mollet claque, je me mets à boiter. Je n’ai plus le temps : la décision est prise, ce sera repos et argile verte tous les soirs, le mental prend un coup.
Nous voici le jeudi 27 avril, j’ai équipé pour l’occasion mon jumpy, car j’en ai marre de laisser des sous dans les locations.
Je me suis donc fabriqué un lit escamotable et je débarque en terre hostile en mode campeur à Saint Jean-du-Bruel en Aveyron. Il neige sur les hauteurs et -1C dans la nuit, je vais me rappeler de ce baptême dans mon véhicule….
Il est 7h30 et je suis réveillé avec ce froid.
Nous sommes vendredi, je suis convié au traditionnel briefing d’avant course et récupération du dossard. Un dernier check sur la météo et le sac. J’avais pris soin de pré-remplir mon sac à la maison, je boucle le package, et confit à l’organisation mon second sac pour le km 60.
La course
Je glandouille, je fais mes derniers rituels d’avant course puis je décide d’aller trouver le sommeil dans mon carrosse à 22h. Comme chaque veille de course…impossible. A 0h30 je sors de mon hibernation, je déjeune…
MAIS CA CAILLE SEVERE, je m’habille enfile un jogging, et je me dirige tranquillement en voiture le plus proche possible de la ligne de départ / arrivée.
Après quelques hésitations, je positionne la voiture à 20 mètres de la ligne. C’est bon, il est 2h, je mets le réveil à 3 h, et ferme les yeux quelques instants en attendant le départ.
3h debout, 3h15 petit échauffement avec une température négative, ça pique…
20 min plus tard direction le centre-ville pour le départ ou de joyeux speakers nous font patienter.
Je regarde la montre, 43 au cardio…ces bas pour un départ direct dans une cote.
Habituellement j’aime partir devant, pas pour gagner, mais pour pas être bousculer dans un éventuelles effet entonnoir. Avec mes deux blessures consécutives, la tactique est simple… partir souple à un rythme constant que je pourrais tenir longtemps, tant pis si on me double…
Le départ est donné la première cote est déjà là, et c’est le même scenario que quand j’étais à la Réunion : j’ai l’impression de monter tranquillement, et de doubler, doubler, doubler… ce n’est pas qu’une impression d’ailleurs ! Les jambes sont au rendez-vous, je me demande si je ne suis pas trop rapide…. Je me retrouve souvent à mener des petits groupes puis me lasser, et accélérer. Au km 25 /30, le cerveau commence à travailler sur la suite à donner à la course. Je suis hésitant entre accélérer et ne lâcher personne ou me préserver… Bref, ce n’est pas évident de gérer, de se décider quand le physique te parait être dans son meilleur jour, mais que la course est longue…très longue !
Je ne vois pas passer la course pendant les 60 premiers km, mise à part deux fausses routes d’inattention qui me feront faire 1,5 km supplémentaire… Toutefois, j’ai eu une petite baisse de régime vite effacé par la prise d’un gel au km 50 ; mise à part ce point-là, tout se passe à ravir.
Passages de grottes en grottes, passerelles, buses à quatre pattes…. Je m’étonne à trotter dans pratiquement toutes les cotes. Le terrain est souple pour cette première partie, et je garde une idée en tête : « chaque saut, chaque réception brutale, tu le payeras à la fin », cette ligne de conduite que je m’impose, je l’ai suivi tout le long, ou presque… (à suivre…)
Km 60 et 3900 de D+ dans les cuissots, ça fait déjà 8h15 d’effort, je suis à la mi-course. Je suis bluffé, tout va pour le mieux, tous les voyants sont au vert. Rien à signaler au niveau de l’alimentation et l’hydratation. Le chrono est au-dessous de mes espérances pour cette première partie, la météo est vraiment géniale pour le moment. Je commence à ce moment-là de la course à prendre conscience que je vais peut-être pouvoir faire quelque chose de bien. Je vais pouvoir commencer à suivre mon classement de près.
Le KM 60 est stratégique, il est le meilleur moment pour faire une pause. En effet, je fais cette course sans assistance, contrairement à certains de mes adversaires qui ont 1, 2 ou 3 personnes qui les accompagnes et qui les assistes (Drolement efficace les types !!)
J’en profite pour passer au stand : changement de chaussette, j’enfile un débardeur malgré le vent, gel cryo sur les mollets, je recharge mon sac (au passage pour info : test concluant de mon nouveau sac que j’utilise pour l’occasion, je sais que ce n’est pas bien^^…). Je prends finalement la décision de transférer les affaires d’un sac à l’autre,pour conserver le nouveau , j’avale une soupe et je ne touche surtout au coca !!! (pas encore^^).
15 minutes ça paraît long, mais ça passe à une vitesse…
J’ai préparé une bouteille avec un mélange protéiné, que j’embarque sur la seconde partie de course (je test encore un truc…) Go, c’est le moment de repartir, je suis encouragé par la foule ! Je suis 19e à cet instant-là.
J’attaque immédiatement par une nouvelle montée qui me mène vers « Le Suquet », super portions pour ma part : un régal, il y a un peu de vent, et le soleil me confirme que le débardeur est la bonne option.
Les kilomètres s’enchaînent, je commence à apercevoir les mêmes têtes sur les ravitos, les regards et les sourires se mélangent, les langues se délient petit à petit.
« Dans le sport d’endurance en général, tu pars concurrent et tu fini ami. A la fin de la course tu connais le gars, où il habite, ce qu’il fait dans la vie (…) un moment de partage et de respect, ou les origines politiques, de classes ou tout autres conneries que tu prends part habituellement, tu t’en branles ! »
LE PARTAGE : il est le maitre mot de mes épreuves d’extrême endurance.
Oui, derrière ce gars que vous lisez parfois à contre cœur sur les réseaux sociaux, il n’est pas plus grandes gueules qu’un autres. Il aime juste ouvrir sa bouche, c’est ce que l’on appelle la démocratie… Vive le sport, tous sur le même pied d’égalité : celui du travail personnel pour se dépasser, et en récolter le fruit.
Les concurrents se font de plus en plus rare sur le parcours.
Je ne suis pas loin d’atteindre le km 90 et le ravito à « Aumessas » et j’aperçois une tripotée de concurrents. Nous sommes 6 au ravito à ce moment-là de la course (c’est beaucoup), et j’aperçois des assistances encore en nombre, des pattes en cuisson dans un mini camping-gaz. Tous les concurrents en rigolent : pas moi !!!
Le novice qui change de sport tous les ans ou presque, se considère parfois comme un imposteur . Et oui, je me classe à l’heure actuelle entre des gars qui font 1er, ou 2eme au challenge 2016 et un gars qui finit second au Tor des Géants et je ne sais pas qui il est…c’est tout moi.
Je décide de ne pas m’attarder, et je ressors 11e du ravito. J’ai grillé 5 gars d’un coup, bim….
Oui, l’esprit compétition que je ne mets pas forcement toujours au premier plan, fait surface.
Je pense à ma famille à ce moment-là, à Benoit mon témoin et son papa.
Je pense aussi aux copains qui m’envoie des messages.
Je suis à ce stade de la course ou tu ne cours plus pour toi, mais pour les autres ; ce moment ou tes temps d’entraînements loin des tiens refont surface ;
ce moment d’émotion forte qui à chaque course est caché derrière ma casquette ou je pleure, ce moment d’émotions qui me sert à finir mes courses.
« Ces moments d’émotions » sont devenus des rendez-vous immanquables ou j’y puise une énergie inépuisable ; et de l’énergie il va en falloir pour attaquer le morceau qui suit, 900 d+ sur 6 km.
Il va falloir faire parler les battons que ma généreusement céder Anthony.
La technique est un peu approximative pour être la plus efficace, mais je laboure le terrain et j’arrive à rattraper 3 places avant le ravito suivant à « la Condamine », après une sacrée bosse à passer.
L’heure du coca dans la flasque a sonné, j’avais déjà trempé les lèvres au précédent ravito, mais l’heure de la drogue a sonné, fortement déconseiller pour les effets qu’il peut procurer sur l’estomac.
Je croise Jérôme Suppi, fraichement arrivé dans la tente du ravito qui me valide ma 8e place au classement général provisoire. Cette information conforte mon ressenti sur le train que je mène et ma vitesse de progression à ce stade de la course ; pourtant, je ne suis pas à l’aise dans les montées. La forme est bien là.
A ce stade de la course un concurrent m’emboîte le pas, je réagis immédiatement et je tente de le semer : je n’ai pas envie de batailler… mes mouvements s’accélèrent.
Je continue tout seul, la montre s’est arrêtez dans l’ascension, je ne dispose plus de repères au niveau du chrono et des kilomètres : seulement l’heure de temps en temps. Heureusement le graphique de la course est collé sur mes bâtons, il doit me rester 25 km environ et 3 h de course… normalement je ferai un temps de 17h30 au total, c’est à dire qu’à 21h30 j’ai fini ma course. Le cerveau est programmé, je ne céderai pas afin de conserver cette place.
Toutes mes prévisions, étaient sans compter sur la progression de mes poursuivants, bordel… je sors de la tente ou je prends juste de l’eau, et je tombe nez à nez avec Jérôme Camacho « et merde, je n’ai plus le temps !! ».
25 km pas d’autres solutions, tout ce qui reste tu le donnes, mais 3 heures c’est long.
La bataille commence, un peu d’avance sur lui, j’arrive à une décente dont j’aimerai connaître le pourcentage. J’ai appelé cette descente « le canyon coup gorges » : je pense que des chevilles ont dû tomber… un massacre… à fond sans me retourner je descends ! Une fois en bas, je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas mettre un genou à terre : des cailloux, des racines et surtout un devers de malade avec un gars qui me colle au cul piouffff…
Une fois arrivé en bas je sais que j’ai pris beaucoup de risque dans cette descente, mais je sais aussi que j’ai pris une avance considérable pour attaquer l’une des dernières cotes. (ça c’est ce que je pensais).
Je vois mon poursuivant essayer de me rattraper et je vois qu’il est mieux que moi en cote. J’arrive à creuser l’écart à chaque descente, et je me force à relancer encore et toujours, jusqu’à épuisement, jusqu’à ne plus me repérer sur mon graphique…
Il est 21h00 passer et j’ai dû demander 20 fois aux concurrents du 60 km combien de kilomètres il me reste. Je les rattrape petit à petit en grande nombre alors que j’ai plusieurs dizaines de km de plus dans les jambes.
Je commence alors à comprendre l’erreur que l’organisation a commise quand j’ai relevé le plan de la course : Il y a 3800m de dénivelé positif et non 3600 comme annoncé. Ce constat implique donc des km en plus… je prends un coup de massue derrière la tête… je viens de tout donner depuis plus de 20 km et je comprends que la fin de la bataille n’est pas arrivée.
Je décide de stopper la machine, j’attends mon poursuivant. Il est surpris de me voir m’arrêtez mais tout aussi heureux quand je lui propose de finir ensemble 8e ex éco, ou bien de faire une course individuelle ,mais que l’un des deux va finir par en ramasser un, mort dans la descente. La nuit tombe petit à petit et aucun de nous deux n’était prêt à lâcher l’affaire. L’esprit sport prend le dessus et c’est aussi ça le trail : admettre une défaite, une victoire, et parfois une égalité.
Cet acte de ma part a fini par se traduire par une « assistance à personne en danger ». Je suis devenu le Saint Bernard de mon nouveau compagnon de course. Il n’avait pas de frontale, il portait des lunettes de soleil à sa vue (la nuit). Les erreurs de l’organisation concernant le kilométrage et le dénivelé nous ont déboussolé, pour nous la course était finie, nos corps étaient programmés pour avoir fini à cette heure-là. Il est 21 h passé, nous sommes dans la foret, et je sers de guide forestier à mon compagnon d’infortune. On marche tranquillement afin qu’il puisse me suivre. On croise des participants du 60 km qui nous confirme qu’il reste encore 7,5 km à parcourir. On arrive au dernier ravito, je comprends à ce moment-là que le morceau restant va être plus dur que ce qui a déjà été accomplie.
Jérôme est blanc, il est à la limite du malaise (je pense). Suite à deux ou trois frayeurs dans les bois escarper, elles ont eu raison de lui. Je pense que l’on vient de perdre environ 30 minutes. A plusieurs reprises il me dit de partir seul, alors qu’il vient de retrouver sa femme, ses lunettes et sa frontale. Je refuse toutes ses suggestions jusqu’à ce que j’aperçoives un concurrent nous passer devant. Cette fois ci, c’est trop, la machine doit redémarrer, je ne suis pas à une place près, mais sortir du top 10 serait vraiment dommage. Je repars, je suis démotivé, impossible d’accrocher le gars qui venait de me passer. Il était tiré par un ami a lui en civil qui lui faisait le lièvre (ça aide…).
J’aperçois une frontale au loin derrière moi ; c’est Frederic Ascone, un gars humble qui finit 75e a la diagonal des fous, s’il vous plait !!!!!! Un sacré client…
Cette fois-ci, la machine redémarre avec lui, je lui emboîte le pas en faisant connaissance. J’ai un coup de moins bien, mais le type est bien décidé à finir en trottinent, « salop ». Parler et trottiner après avoir tout donner, et après tant d’effort me permet de rallier l’arriver, merci à lui !
Pour la première fois dans la course j’admets devoir m’accrocher à un gars. Depuis le début j’ai souvent navigué tout seul, et je me détachais dès que j’en avait l’occasion.
A ce stade de la course, plus rien ne compte, le dernier ruisseau à pied joint. J’entends les speakers, le stade est là, il n’est pas loin, il doit rester 200 mètres, et je lui demande comment ont fini ? Au sprint ? ou ensemble ? bien évidement l’esprit trail prend le dessus et ont fini à pied joint sur la ligne d’arriver, 19h03min03 sec. Je suis 9 eme…
ex aequo……..heureux.
Quelques minutes plus tard, mon pote du jour Jérôme Camacho arrive juste derrière Jérôme Suppi, il avait repris le dessus, alors que je le croyais fini.
Je viens de croiser sa femme à l’arrivée en lui disant que le dernier morceau serait dur à passer. Il débarque et me remercie immédiatement en arrivant ainsi que sa femme. Le sujet d’aller voir l’organisation pour me classer à ma juste place pour l’avoir attendu a ete aborder… 8e ou 9e ex aequo… à quoi bon ? je sors grandi de cette expérience. Tu penses perdre du temps à attendre un gars et je gagne en expérience : une leçon à retenir.
J’ai sorti plus que mes tripes, j’ai sorti mon cœur, sur cette course.
Fier de moi, à mon niveau amateur malgré ce grand récit ; certains me jugeront, croyez-moi, il en est rien que de la fierté bien placée. Nous, « sportif amateur », nous, qui sacrifions selon nos objectifs, le temps nécessaire, parfois incompréhensible pour certain ; car oui, j’accorde 12 à 15 heures par semaine minimum à mes entraînement, alors oui, je savoure sur une course qui n’est pas médiatisé comme d’autres. Oui le plateau des participants n’est pas le même que sur un UTMB ou un Templier, et ou ma place n’aurait sûrement pas été dans le top 10……et si et si et si…
Voilà merci d’avoir pris le temps de lire là une mémoire de ma course. J’espère que mes enfants pourront le lire un jour, car par-dessus tout, se sont ses moments de fiertés dans ma vie en général et en particuliers dans mes objectifs sportifs que je peux faire ressortir.
Merci aux amis, collègues pour tout, et évidement à ma famille.
Je vous aime.
Ps : quelques courbatures, pas une seule chute, et pas une seule ampoule, c’est le métier qui rentre !
Correcteur et retranscription : Junior, un jeune prof en carton qui a dû oublier des fautes comme d’habitude !