La triche sur Strava, ça s’arrête quand ?
Il y a quelques jours, les fondateurs de Strava ont annoncé d’importantes mises à jour à venir sur leur application. En effet, la société américaine Strava a décidé de soumettre quasiment l’intégralité de ses services à un abonnement payant. En revanche rien n’a été annoncé concernant les solutions apportées à toutes les fraudes qui pullulent sur Strava.
Tous les utilisateurs remarquent régulièrement des drôles « d’anomalies » sur l’application. Ainsi, parfois on note que des records sont pulvérisés par des gens sortis de nulle part ou bien qui n’ont jamais eu ce type de résultats par le passé. Si bien que parfois, la triche est plus que soupçonnable !
Alors payer pour de nouveaux services.. pourquoi pas ? Mais les 50 millions d’utilisateurs voudraient enfin être débarrassés de toutes ces fraudes.
Combien de fois sur certains segments, on voit apparaître le nom d’un mec qu’on n’a jamais vu, en tête du classement. Aussi, les chronos sont parfois ahurissants. A croire qu’il y a des athlètes de niveau international dans chaque quartier ! Cela fausse clairement le niveau de repères que chacun peut avoir. En course à pied comme en cyclisme, les solutions sont multiples pour tricher.
1) Tricher sur Strava : la technique du relais
Cette solution est probablement l’une des plus simples à mettre en place.
Il suffit d’emmener un ou plusieurs camarades selon la longueur du segment. Au début tout se passe comme un entrainement standard. Le tricheur commence, par exemple, son segment de 3km en respectant les règles. Sauf qu’au premier km, au lieu de continuer, le tricheur transmet sa montre GPS à l’un de ses complices qui fera la même chose au PK 2. Ainsi, l’effort est divisé par trois, ce qui donne des chronos incomparables avec un athlète qui aurait fait le segment seul.
2) Tricher sur Strava : le fameux vélo électrique.
C’est probablement l’une des plus répandues ces derniers temps.
Ces cas de triche explosent juste après Noël. Quand ces faux cyclistes en carton se voient offrir un vélo électrique. Alors, effectivement, grimper avec un moteur ça reste bien plus simple que de grimper avec ses jambes ! Du coup les chronos s’affolent et bien entendu les nazes « oublient » de renseigner sur l’application qu’ils ont changé de monture. C’est tellement plus simple !
3) Tricher sur Strava : les petits trucs en plus
On en connaît des tricheurs qui n’osent pas utiliser les techniques précédentes mais qui sont tout aussi coupable de fraude. Les méthodes sont un peu plus subtiles, mais restent tout de même limites.
Par exemple, quel cycliste ne connaît pas l’impact que peut avoir le vent dans le dos sur la vitesse ? Certains attendent des jours de grand vent et de conditions optimales pour aller chercher le KOM du camarade. D’autres vont profiter à fond de l’aspiration des voitures pour augmenter leurs performances.
4) Tricher sur Strava : le piratage
Nous vous en parlions lors d’un précèdent article, il y a aussi le cas de ceux qui réussissent (on ne sait comment) à pirater les KOM.
Ainsi, nous avions vu le cas de ce coureur qui pouvait battre des records alors qu’il ne se trouvait même pas sur les lieux du segment.
A la lecture des différents témoignages que l’on trouve sur Internet, on comprend facilement que tout un chacun peu sans difficultés tricher pour augmenter ses performances sur Strava, à la manière d’un dopage virtuel.
Visiblement la dernière mise à jour n’apporte, à ce jour, aucun correctif à ces problèmes récurrents. Payer .. ok .. mais si il n’y a pas de corrections sur ces fraudes, alors c’est Non !