Avec l’inflation, le prix du matériel de trail augmente et certains traileurs n’osent plus utiliser leur matos
Il s’achète des chaussures de trail à 250 euros, une montre à 1400, des batons à 240e et du textile technique haut de gamme mais finalement il les laisse au placard et n’ose pas aller courir avec pour ne pas les abimer. Finalement il continue de courir avec du matériel Evadict meilleur marché.
La peur d’utiliser son matériel de trail
Nous avons constaté dans les groupes de trail, un nouveau phénomène émerge : celui du traileur qui investit des sommes colossales dans un équipement dernier cri, mais qui, par peur de l’usure, préfère laisser ses trésors au placard. Chaussures de trail à 250 euros, montre à 1400, bâtons à 240e et textile technique haut de gamme… Ces pièces maîtresses de l’arsenal trail se morfondent dans l’ombre, tandis que leur propriétaire opte pour du matériel plus modeste.
Les chaussures de trail de luxe qui restent au placard
Les sentiers attendent en vain les foulées élégantes des chaussures à 250€, dont la semelle vierge de toute boue semble être un témoignage de l’abstinence sportive de leur propriétaire. Après tout, pourquoi risquer de les salir sur des chemins caillouteux quand une paire décathlon fait l’affaire ?
La montre cardio GPS pour trail à l’Heure de la frilosité
La montre à 1500€, bardée de fonctionnalités high-tech, reste muette dans l’ombre du placard. L’excuse ? La peur de rayer son écran sophistiqué lors des péripéties trail. Pendant ce temps, le traileur préfère se fier à une montre basique qui ne craint ni les chocs ni la boue.
Bâtons d’exception ou sculptures de placard ?
Les bâtons à 240€, au design élégant et à la légèreté remarquable, semblent davantage destinés à orner un musée qu’à arpenter des sentiers escarpés. Ils trônent dans le placard, attendant en vain le jour où ils sentiront le poids du traileur se reposant sur eux.
Alors que les marques de trail rivalisent pour offrir des équipements toujours plus performants, certains traileurs préfèrent transformer leur placard en sanctuaire de l’élégance sportive, laissant le matériel haut de gamme se reposer. Finalement, la piste décathlonienne semble être le terrain de jeu préféré de ces équipements oubliés. Un choix qui pose la question : est-ce le traileur qui court les sentiers, ou son placard qui collectionne les trésors ?
un goratrail librement inspiré des bus à grenoble
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