Aujourd’hui, j’avais envie de partager avec vous un coup de cœur très personnel, quelque chose que je n’aurais jamais imaginé utiliser il y a encore quelques années : les bâtons en trail. En dix ans de pratique, je n’en avais jamais utilisés, et j’étais convaincu de ne jamais en avoir besoin.
batons de trail
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Mon expérience avec les batons de trail
Mes batons de trail et moi…
Jusqu’à présent, ma morphologie “de sanglier”, comme j’aime l’appeler, me permettait de me passer de bâtons. Et puis, je partageais l’avis de Casquette Verte, qui estimait que les bâtons étaient une forme de triche. À l’époque, je trouvais ça amusant de pouvoir m’en sortir sans. Mais, comme souvent dans la vie, il a fallu un petit changement de paradigme pour me faire évoluer.
Le déclic au GRP
Ce changement a eu lieu après mon deuxième abandon au Grand Raid des Pyrénées (GRP). Cette fois-là, je me suis retrouvé complètement à sec, les jambes en feu, et sans aucune énergie pour continuer. Ce qui m’a marqué, c’est que j’étais littéralement le seul coureur sans bâtons, et même des inconnus m’ont demandé si je les avais cassés. Le constat était clair : sans bâtons, je m’épuisais bien trop vite.
rappel
– 2021, abandon après 62km
– 2024, abandon abandon après 104km
Premiers essais avec les bâtons de trail
Après cette déception, j’ai décidé de passer le cap. Pour me familiariser avec, j’ai choisi un trail assez court : 27 km avec 900 m de dénivelé. J’avais un peu d’appréhension au départ, car je ne savais pas trop comment les utiliser. Heureusement, une amie m’a donné de bons conseils, et j’ai essayé d’y aller à l’instinct.
Et là, quelle révélation ! En montée, c’était un pur bonheur : je montais plus vite, je me fatiguais beaucoup moins, et je relançais bien plus facilement. Franchement, j’avais l’impression de découvrir l’eau tiède, mais c’était tellement efficace. J’étais stupéfait par la différence.
Des défis à relever
Bien sûr, tout n’est pas parfait. J’ai encore du mal à les manier correctement en descente, et j’ai dû m’entraîner pour les ranger et les sortir efficacement. Mais malgré ça, je suis convaincu : dès qu’il y aura un peu de distance, de dénivelé ou des terrains glissants, je ne partirai plus jamais sans mes bâtons.
Cette expérience m’a aussi permis de comprendre pourquoi des courses comme la Diagonale des Fous sont si exigeantes. L’interdiction des bâtons sur ce type de parcours rend l’épreuve vraiment redoutable. Ça m’a fait réaliser à quel point cette course mérite sa réputation de la plus difficile du circuit.
Aujourd’hui, je suis totalement converti. Les bâtons sont devenus un outil indispensable pour moi, et je suis prêt à m’entraîner encore plus pour les maîtriser. Je me rends compte que parfois, il faut savoir remettre sa fierté de côté pour progresser. Alors, si vous hésitez encore, je ne peux que vous encourager à essayer. Pour moi, c’est un game changer, et j’ai hâte de les utiliser sur mes prochains défis, notamment au GRP. Ciao !
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